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Entreprenariat : Le commerce de proximité, une nouvelle tendance prisée des commerçants

Depuis maintenant quelques années, les techniques de commerce connaissent des mutations dans la pratique. On passe alors de la vente traditionnelle, où le client se déplace chez le marchand, à un « commerce de proximité », où les marchands vont l’assaut des potentiels clients. Des mutations qui trouvent leurs fondements dans certaines raisons évoquées par les commerçants, mais aussi « non-dits ».

Des stationnements au niveau des feux tricolores, en passant par le marketing de proximité, dans les maquis, les bars, les jardins… ce sont les nouveaux espaces prisés par les commerçants de divers articles. La technique consiste à faire le tours de ces lieux et proposer des articles aux consommateurs. Des articles tout aussi diversifiés, allant des tenues vestimentaires, des matériaux de bricolage, au gadgets et accessoires pour téléphones portables, et bien d’autres encore.

Ainsi nombreux sont ces jeunes qui s’adonnent à ce type d’activité dans la ville de Ouagadougou.
Ils n’hésitent pas à parcourir des dizaines de kilomètres pour mettre en valeur leurs activités à la recherche de recettes journalières.

L’on retiendra des propos de certains commerçants ambulants, que c’est la morosité du marché qui les poussent à aller vers la clientèle. En effet pour ces dernier, bien qu’ayant des boutiques physique de vente, les sorties sur le terrain sont aussi des occasions pour eux de pouvoir grossir un tant soit peu le chiffre d’affaires. Aussi se justifient-ils par le fait que certains clients n’ont parfois pas l’occasion de se déplacer dans les boutiques. Ils préfèrent se faire servir et avoir tout à portée de main, où qu’ils soient.

Tout compte fait c’est donc une nouvelle astuce qui profite tant bien au client qui se sent désormais roi, que pour le commerçant qui en profite pour augmenter son chiffre d’affaire.

A cela il faut aussi notifier que certains commerçants ambulants entreprennent de faire le tours des espaces de loisir car n’ayant pas les capacités de s’offrir un local physique pour y exercer. C’est donc une alternative assez intéressante qui s’offre à leur yeux.

Une occasion de fuir le payement des taxes ?

Cependant il ne faut pas occulter le fait que certains de même sont des « ambulants » pour ne pas avoir à honorer des taxes. En effet selon la législation en vigueur, qui dit occupation d’espace public, dit aussi payement de taxes ! L’on pourrait alors aisément imaginer que c’est le sombre désir de certains de ne pas s’octroyer cette charge supplémentaire qui explique leur mobilité commerciale.

Des jeunes cireurs dans un maquis

Si cela s’avère fondé, il faille alors recadrer, car le budget fonctionnel de l’état dépend aussi en parti du payement des impôts et taxes!

En somme il faut tout même reconnaître que ce sont des pratiques qui favorisent la création d’emplois pour les jeunes, et surtout certains adolescents, qui de par ces activités arrivent à subvenir à leur besoins, à travers la vente des citrons, lotus, bonbons… Une pratique bonne en soit, mais qui nécessite surout d’être recadré pour éviter certains déraillements.

Alex SOME
Infowakat.net

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