Ils sont nombreux ces jeunes diplômés à se lancer dans l’entreprenariat. Chômage et manque de moyens pour certains, études non terminées pour d’autres, de plus en plus de jeunes se livrent à des activités dans le secteur informel dans l’espoir « se chercher ».
« Je me débrouille un peu avec la vente de brochette. Ce n’est pas facile mais que puis-je y faire. Vu que je n’ai pas pu franchir la classe de CM2, il me fallait bien trouver quelque chose à faire. Et c’est à cette activité que je m’accroche. Avec ce que je gagne j’arrive à m’en sortir » nous confie Saidatou, vendeuse de brochette au bord du goudron.
De son côté, l’Etat fait de son mieux à travers des fonds dédiés au secteur informel et les concours de la fonction publique, mais à ce niveau encore il y a problème « quand on regarde le nombre de candidats voulus sur le plan national, c’est alarmant car nous sommes très nombreux. La solution pourrait être la création et la valorisation des initiatives privées car la fonction publique ne peut tous nous accueillir. L’Etat fournit des efforts déjà à cet niveau, mais il faut appuyer davantage les porteurs de projets » pense Djakaridja GUITI, étudiant en première année de lettre moderne à l’université Ouaga 1 Pr. Joseph Ki-Zerbo.
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