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Entrepreneuriat : Des jeunes se lancent dans la fabrication des jus à base des produits locaux

Partant de la base du constat de manque d’unité de transformation pour les produits de l’agriculture, un groupe d’étudiants conduit par Amina Diémé en agroalimentaire décide d’en créer une. Pour concrétiser leurs idées, ils décident de mettre de côté leur économie. En 2016, ils arrivent à mettre en place leur entreprise. VIDA, l’unité de transformation des produits nationaux issus de l’agriculture en boissons. Elle existe officiellement depuis janvier 2020.

Etant dans le domaine de l’agroalimentaire, « nous avons remarqué que les produits de l’agriculture pourrissaient dus à un manque criard d’unité de transformation et un problème pour les conservations », affirme la promotrice de VIDA, Amina Diémé.

Le jus est constitué de quatre saveurs. Il s’agit du bissap, cocktail gingembre ananas, pain de singe, et le tamarin.

L’idée de produire des jus avec les produits locaux étant concrétisée, il fallait une politique pour conquérir le marché. Ainsi, la promotrice Amina Diémé indique qu’ils ont misé sur la qualité des produits, sur la politique des prix. « Nous analysons nos produits afin de rassurer le client que ce qu’il consomme est de qualité comme les produits de l’extérieur », dit-elle.

Avec 100 bouteilles par mois dès le début, VIDA est à 3000 mille bouteilles par mois.

L’unité de transformation se fournie en matière première auprès des coopératives de femmes avec qui elle collabore. Ces femmes bénéficient de formation afin de produire les matières premières.

De la production jusqu’à la mise en bouteille, il y a des règles d’hygiènes à respecter. « Lorsqu’on produit, on ne pas quitter d’un milieu propre à un milieu sale. On doit suivre une ligne droite jusqu’à la production », explique la promotrice de la boisson VIDA.

Les emballages constituent une difficulté pour l’unité de production des jus VIDA. « On n’a pas une industrie made in Burkina qui s’occupe des emballages agroalimentaire. Ce qui fait que lorsqu’on veut se lancer dans l’agroalimentaire, soit on est dans le recyclage, soit on importe. Ce qui augmente le prix du produit fini », déclare Amina Diémé.

Nafisiatou Vebama

Infowakat.net

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