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Entrepreneuriat : le conseil national de la jeunesse, une structure à l’écoute des jeunes pour leur autonomisation

Le conseil national de la jeunesse est une structure qui représente les jeunes et qui travaille à la prise en compte des aspirations des jeunes dans la politique de développement. Il a été créé en décembre 2008 après la ratification de la charte africaine de la jeunesse en avril 2008. Il travaille avec plus de 36 mille associations des jeunes. C’est la faitière des mouvements et associations des jeunes au Burkina Faso. Moumouni Dialla est le président du Conseil national de la jeunesse.

Le Conseil national de la jeunesse a pour rôle de porter la voie des jeunes, faire connaitre leurs préoccupations et les faire prendre en compte dans l’élaboration, la mise en œuvre des politiques publiques. C’est une structure qui influence sur les politiques publiques quant à la prise en compte des préoccupations des jeunes.

« Le rôle du conseil, c’est d’influencer les politiques publiques pour qu’elles puissent s’orienter vers l’accompagnement des jeunes à l’auto-emploi. Il y a certains fonds qui ont été mis en place grâce aux plaidoyers et à l’influence du conseil national de la jeunesse », indique Moumouni Dialla.

Les jeunes sont de plus en plus confrontés aux difficultés d’emploi. Munis de plusieurs diplômes dans divers domaines, ils ne savent où se tourner. C’est ce constat qu’à fait Moumouni Dialla, président du Conseil national de la jeunesse. Le défis pour cette structure, c’est de travailler à ce que les jeunes puissent s’épanouir « et leur épanouissement, c’est aussi leur autonomisation économique et des conditions de vie acceptable. »

« L’emploi classique, c’est-à-dire, le recrutement du gouvernement est arrivé au summum. L’administration n’arrive plus à recruter un nombre considérable de la jeunesse alors que nos universités produisent en grande quantité des milliers de diplômés. Il faut réorienter la jeunesse vers l’auto emploie qui n’est rien d’autres que l’entrepreneuriat », affirme Moumouni Dialla.

Des actions pour favoriser l’auto-emploi des jeunes

Pour aider les jeunes à se tourner vers l’auto-emploi, le conseil a entreprit des actions auprès du gouvernement, des partenaires au développement et des actions de sensibilisation.

Ainsi du côté des autorités publiques, il s’agit d’actionner pour qu’il y ait des mesures d’accompagnement de la jeunesse à l’auto-emploi. « Dans ce sens, il y a énormément de travail qui a été fait au ministère de la jeunesse tant au plan de la formation, de renforcement de capacité qu’au plan des financements, des projets des jeunes », nous confie le président du conseil national de la jeunesse.

Il ajoute, « il y a un travail aussi qui est fait pour que les circula de formation soient réorientés à la pratique, c’est-à-dire que les gens puissent avoir la pratique dans leur formation théorique, de sorte à ce que, s’ils sortent des universités, ils puissent savoir quoi faire et comment se jeter dans le monde de l’entrepreneuriat ».
Le conseil travaille avec les partenaires pour qu’ils puissent renforcer le dispositif des formations professionnelles et accompagner les jeunes avec les kits d’installation, les possibilités d’octroi de crédits de sorte à ce qu’ils puissent créer leur propre emploi, leur micro entreprise.

En plus de ses deux actions, le conseil national des jeunes a initié des campagnes de sensibilisation pour faire comprendre aux jeunes qu’on peut être titulaire d’une maitrise et être un très bon entrepreneur et ce n’est pas obligé de s’assoir dans un bureau. « Il faut donc retravailler le mental des jeunes en les réorientant vers l’auto-emploi », dit-il.

« Il ne faut toujours pas s’attendre à l’appui du gouvernement pour avoir un emploi »

Moumouni Dialla pense que dans le monde de l’entrepreneuriat, il ne suffit pas d’aller dans un domaine où il y a beaucoup d’opportunités mais, il faut embrasser un domaine par passion. « Dans le monde de l’entreprenariat faut pas dire à quelqu’un d’aller dans tel domaine, c’est pour cela, il faut aller vers les incubateurs. Si vous coacher les gens et que la personne choisit là où il faut aller, c’est encore mieux pour lui de réussir que de l’orienter. Souvent les gens partent par opportunité pourtant, c’est vrai que l’entrepreneuriat c’est l’opportunité mais, il faut aller là où vous vous sentez à l’aise, là où vous avez de l’imagination, de la créativité. C’est encore plus intéressant dans le domaine de l’entrepreneuriat », a laissé entendre le président du conseil de la jeunesse.

Moumouni Dialla pense que la jeunesse ne doit  toujours pas s’attendre à l’appui du gouvernement pour avoir un emploi. « Si vous attendez le gouvernement et qu’il ne vient pas, vous ne serez jamais sortie du chômage, il faut commencer à faire quelque chose et le bon entrepreneur, c’est celui qui sait partir de lui-même. Les jeunes doivent travailler de sorte à ce que l’accompagnement du gouvernement soit un plus, un bonus, un moyen de les propulser loin. Il ne faut pas attendre l’accompagnement du gouvernement pour réaliser son projet parce qu’il peut tarder à venir ou ne vient jamais ».

Nafisiatou VEBAMA

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1 commentaire

Ouedraogo Kassoum 17 février 2021 at 20 h 05 min

Félicitations et merci pour les efforts consenti.
Je vous invite a travailler encore plus pour impacter la vie de bon nombres jeunes.
Le changement des conditions de vie de cette jeunesse peut provenir des politiques mais aussi de la jeunesse elle même.
En plus des ces actions avec nos acteurs de développement, il est nécessaire aussi de d’inviter la jeunesse a plus d’ardeur au travail, c’est ainsi que nous parviendront a éradiquer la pauvreté et par là ,résoudre certains maux qui minent notre société actuel.

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