Ousséini Diandé est un jeune entrepreneur de la ville de Kaya. Il évolue dans la transformation du cuir depuis son adolescence. Après avoir acquis des connaissances auprès de son oncle, il est maintenant spécialiste dans la fabrication de divers articles à base de peau. Les peaux de moutons, chèvres et chameaux sont utilisées.
« Tous les types de peaux peuvent être traités mais, nous utilisons plus celui du mouton. Dans la chaine de fabrication, il y a plusieurs personnes qui interviennent. Après avoir donné la couleur que l’on veut à la peau, on découpe selon le type d’objet qu’on veut fabriquer, ensuite, il faut rassembler les compartiments du sac. Après cela, on fait appel à l’unité de couture qui constitue le sac. Quant-il s’agit de faire des dessins un peu compliqué, il y a quelqu’un qui est chargé de le faire », explique Ousséni Dianda.
Ousséini Dianda emploie (05) cinq personnes dans son atelier et chaque personne a une tâche spécifique. « De la teinture des peaux aux différentes coupes en passant par la mise en forme, rien n’est à négliger », dit-il.
L’atelier de Ousséni est aussi une école, puisqu’il confie que plusieurs jeunes sont venus apprendre avec lui et sont aujourd’hui à leur propre compte.
Il affirme que l’activité est rentable et il arrive à subvenir aux besoins de sa famille ainsi qu’à ceux de ses employés.
Le métier de cuir est une affaire de famille chez les Dianda. Pendant que Ousséini est dans la fabrication, son cousin Kadré Ouédraogo se charge de l’écoulement des produits. Lui aussi est entré dans le circuit de la vente quand il était toujours au lycée.
Après ses études, il rejoint l’entreprise familiale. Cela fait 15 ans qu’il gère cette entreprise dont il tient les commandes. Deux employés sont sous sa charge.
« On a les sacs de tout genre, homme, femme et fille », dit-il. Il se frotte les mains puisqu’il affirme gagner 50 000 à 100 000 FCFA par jour quand il y a le marché.
Nafisiatou Vebama
Infowakat.net et entreprendreaufaso.com