Le Comité national de facilitation des échanges(CNFE) a organisé un atelier d’information et d’échange sur l’accord sur la facilitation des échanges (AFE), ce vendredi 16 septembre 2016 à Ouagadougou. L’objecttif est de faciliter l’appropriation de l’instrument normatif international par les différents acteurs.
C’est la neuvième conférence ministérielle de l’OMC, tenu en décembre 2013 à Bali en Indonésie, qui a adopté l’accord sur la facilitation des échanges. Ce vendredi 16 septembre 2016, les membres du Comité national de facilitation des échanges a organisé un atelier d’information et d’échange pour diffuser les mesures contenus dans l’AFE. Ainsi, les travaux ont reunis des représentants d’organisations de la société civile, du secteur privé ainsi que de l’administration publique oeuvrant dans le domaine des échanges.
Pour le directeur général du commerce, représentant le ministre en charge du commerce, la facilitation des échanges est un enjeux majeur pour le Burkina, dans sa marche vers l’intégration des chaînes de valeurs mondiales. « La mise en œuvre de cet accord doit être de simplifier et de rationaliser l’ensemble des procédures liées aux opérations d’importation , d’exportation et de transit, dans l’objectif d’améliorer la compétitivité de l’économie nationale et l’accroissement des flux d’investissement directs étrangers », a soutenu Nazaire Paré.
La mise en œuvre efficace de l’AFE implique une participation étroite et permanente de toutes les parties prenantes. C’est ce qu’a rappelé Nazaire Paré. Pour ce faire, les-a-t-ils exhorté à leur droits de regard, de suivi et d’évaluations.
Accroître la compétitivité et l’attractivité de nos Etats
Le rapport Doing Business 2015 indiquait que les coûts d’importation et d’exportation d’un container de 20 pieds sont respectivement 27% et 50% plus élevés dans la zone UEMOA que la moyenne mondiale. L’application de l’accord devrait permettre de changer cet état des faits.
Selon Souleymane Tou, chef de service des procédures et de la facilitation du CNFE, l’APA va reduire substantiellement les coûts de toutes les activités liées aux transactions, aux transports et aux dédouanements des marchandises, rendant ainsi les échanges plus performantes. A en croire le directeur général du commerce, 44% des coûts sont liées à l’inefficacité des procédures au niveau des frontières.
Nouroudine Lenoble Lougué
infowakat.net