A LA UNE Burkina Communiqué de presse

Fermeture institut CERCO : la réponse du fondateur au ministre

Le ministre de l’enseignement supérieur dans une lettre adressée au fondateur de l’Institut CERCO, informait ce dernier qu’il lui retirait son accréditation. Ceci est la réponse du fondateur dudit institut au ministre.

Monsieur le Ministre, Nous accusons bonne réception de votre correspondance citée en référence, par laquelle vous nous avez notifié votre décision de fermeture de l’Institut CERCO Burkina.

Il ressort de ladite décision :

« Qu’il est reproché au promoteur de CERCO d’avoir violé son cahier des charges et notamment, d’avoir ouvert de nombreuses filières sans autorisation préalable du Ministère, ce qui est passible de sanction» ;

« Que par conséquent, CERCO est donc fermé et son promoteur n’est plus autorisé à offrir des formations quel que soit le niveau dans l’enseignement supérieur au Burkina (…) » ;

Par la présente, nous venons respectueusement formuler un recours gracieux auprès de votre
autorité contre ladite décision de fermeture.

A toutes fins utiles, nous voudrions attirer l’attention de votre autorité sur certains éléments, à
notre avis, très utiles.

En effet, il y a nécessité à annuler cette décision, car CERCO n’a jamais créé de nouvelles filières (I), mais aussi, à nous accorder une audience pour vous apporter de plus amples clarifications, dans la mesure où la situation liée au covid-19 ne nous a pas permis d’honorer notre dernier rendez-vous (II) pour vous expliquer la cabale gratuite entreprise contre notre institution.

I- Sur la nécessité à annuler la décision de fermeture de CERCO pour violation de son cahier des charges

Monsieur le Ministre, à la vérité, nous n’avons pas créé de nouvelles filières à CERCO. Il s’agit en
réalité de nouvelles matières qui viennent étoffer et renforcer les programmes d’enseignement des filières existantes car de nos jours, la vitesse d’évolution de la technologie impose une adaptation
soutenue des programmes de formation.

Ainsi, CERCO continuent d’enseigner les mêmes matières à ses étudiants, mais les a désormais complétées par des certifications professionnelles exigées sur le marché international du travail.

Cette nouvelle approche de CERCO tient du constat que nous sommes à l’ère de l’intelligence artificielle et l’objectif de CERCO et de tout gouvernement doit être d’augmenter l’employabilité des étudiants qui peinent à trouver du travail si nous n’adaptons pas les formations à la demande du marché du travail, qui est de plus en plus exigeant.

Dès lors, les étudiants qui sortent de l’Institut CERCO acquièrent non seulement les connaissances classiques prévues par votre cahier des charges, mais aussi et surtout des connaissances pratiques adaptées à leurs domaines respectifs afin de compétir équitablement avec les étudiants étrangers sur le marché international du travail.

Il s’en déduit donc, qu’il ne s’agit pas de filières non autorisées mais de complémentarité voire de renforcement de capacités à travailler en entreprise et à entreprendre et ce, en conformité avec notre cahier des charges.

Cela est d’autant vrai que ni le système LMD, ni le dossier que nous avons déposé à votre niveau ne s’opposent à ce que le contenu des enseignements dispensés soit enrichi.

Au regard de ce qui précède, nous vous prions d’annuler votre décision de fermeture de CERCO, et bien vouloir nous accorder une séance de travail au cours de laquelle de plus amples explications
vous seront données.

II- Sur la demande d’une séance de travail

Convaincu que la situation actuelle résulte d’une mauvaise compréhension entre notre institut et certains agents du ministère, et qu’elle connaîtra un dénouement heureux si nous l’abordions de vive voix, nous venons par la présente solliciter une séance de travail au cours de laquelle toutes ces questions pourront être élucidées.

En effet, cette rencontre aurait pu se tenir au lendemain de la séance de travail que j’ai eue par vidéoconférence avec la Directrice Générale de l’Enseignement Supérieur. Mais malheureusement, je n’ai pas pu effectuer le déplacement sur Ouagadougou, en raison de la situation liée au COVID-19.

Tout en souhaitant vivement la tenue de cette rencontre pour dissiper tout malentendu, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre très haute considération.

Le fondateur

Dr Alain Capo-CHICHI

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