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Fespaco 2021 : L’immigration dénoncé dans le film d’Irène Tassembedo

Le Fespaco bat toujours son plein dans la capitale Burkinabè. Des activités ludiques à la présentation de films chaque cinéphiles y trouve son compte. Dans cette lancée, l’avant Première du film de la chorégraphe Irène Tassembedo a donné de voir aux cinéphiles le mercredi 20 octobre 2021.

« La traversée » c’est l’intitulé du film dont la réalisatrice est Irène Tassembedo. Dans ce long métrage, la réalisatrice dépeint la réalité que vivent les jeunes qui sont en quête de l’Eldorado à travers l’immigration.
L’histoire sous une forme à la fois éducative et comique fait le récit du parcours de jeunes Burkinabè qui, vivants des conditions difficiles aux pays décident d’immigrer vers l’Europe, en passant par la méditerranée.

 

Ces derniers, au nombre 06 trouveront sur leur chemin, un ancien immigré qui lui fait son retour au pays. Celui-ci alors établi un programme de formation des jeunes en vu de les préparer aux péripéties qu’ils auront à vivre lors de la traversée de la mer. Pendant les séances de formation, ces jeunes sont suivis en cachette par Akim, un petit enfant qui lui aussi rêvait déjà d’immigrer.

Ainsi après une année passée dans la formation, ces jeunes qui s’étaient forgés l’esprit d’immigrer commencent alors par avoir une autre vision de leur pays. Ils décident alors d’abandonner l’idée d’immigrer et décident de rester au pays pour continuer les petites activités qu’ils avaient chacun pu débuter grâce à la formation. L’infortunée dans cette histoire sera le jeune Akim, qui constatant le changement d’avis des aînés qu’il suivait en cachette, décide lui de poursuivre. Celui-ci mourra par noyade dans un barrage !
Un film de belle facture qui fait alors ressortir plusieurs thèmes notamment la richesse de notre pays mais aussi une éducation et un suivi des enfants quant à ce qu’ils voient sur les médias.

Des dires de la réalisatrice, le message transmis dans le film est d’inviter les jeunes à toujours resté chez eux pour construire le pays. « C’est pour dire à nos tous jeunes qui n’ont pas de vision sur l’avenir, qui veulent tous partir en pensant que ça se passe toujours mieux ailleurs ; et c’est pas forcément ailleurs que ça se passe ! Il y a des choses à faire chez nous ; si nous ne construisons pas ces choses là , personnes ne va venir les construire pour nous. On a besoin de rêver ! Les jeunes ne rêvent plus ! Il n’y a pas beaucoup de choses pour les permettre de rêver ». S’est-elle expliquée.

Celle souligne de même que le film a été tourné durant 07 jours en plein COVID-19 avec un soutien de 12 millions a la fin pour la production. « Nous avons tourné en plein covid ce qui n’était pas facile. Pendant que tout était arrêté nous on a tourné. Ça s’était quelque chose de fort parce qu’on était tous concentré sur la chose et puis je pense que ça donné de bonnes énergies

Alex SOME
Infowakat.net

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