Faites-vous partie des angoisses des fêtes de la nativité, de Saint-Sylvestre ou encore le premier janvier? C’est une réalité et une pression sociale pour les parents vis-à-vis de leurs enfants. Si les fêtes de fin d’année sont pour certains synonymes de bonheur, pour d’autres elles riment avec dépression au regard de dépenses colossales. Il ne faut pas craindre d’en parler par peur d’être incompris.
Au Burkina Faso, il faut reconnaître que tout le monde n’est pas submergé par la traditionnelle vague des fêtes de fin d’année. Mais, il arrive même de voir des familles qui sont déprimées à l’approche de ces fêtes. C’est une triste réalité. Cette pression sociétale encourage aussi chacun à ne pas rester seul le jour de Noël, le soir de la Saint-Sylvestre (31 décembre) et le jour de l’An.
Beaucoup plus de personnes qu’on ne le croient souffrent en période de fêtes. Laquelle période est fantasmée et féerique. Il faut bien le dire, le temps ne manque pas également pour penser aux cadeaux surtout destinés à des tout-petits.C’est sans doute un moment nostalgique pour l’enfance. Lorsqu’on grandit ou devient adulte, cette féerique disparaît évidemment et cela n’est plus magique finalement. Poursuivant, on attend de nous, de terminer l’année en apothéose.
Mais la réalité vient forcément décevoir cette vision dans certaines familles. Les fêtes durent très peu de temps et passent très vite. Du coup, on perd rapidement l’objet du fantasme et une frustration peut alors naître si on se rend à l’évidence qu’on a trop dépensé et il ne nous reste rien comme argent pour arrondir le mois de janvier. Or, ne rien faire aussi chez soi renvoie une image négative et de détresse sociale vis-à-vis de sa propre famille. Même déçu par la vitesse à laquelle s’égraine le mois de décembre, un seul mot d’ordre règne : le bonheur.
Baigner dans la lumière incandescence de l’amour, déborder de projets d’avenir et bien d’autres. Rien ne sert de se forcer, il est inutile de jouer les surhommes heureux, il faut avant tout faire valoir son désir. Telle est la liste du comportement à adopter. Tout chef de famille doit donner le meilleur de soi-même, y compris son rôle familial. Voilà ce qui est attendu.
Youssouf KABDAOGO
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