Ouagadougou abrite du 25 au 28 le rendez-vous biennal panafricain des défenseurs de la liberté d’expression et de presse. Placée sous le thème « Des plumes, des micros et des caméras pour une Afrique libre et unie, la 8ème édition du Festival international de Liberté d’Expression et de Presse (FILEP) entend mener des réflexions sur la contribution des médias africains dans la construction de l’unité africaine.
C’est en présence de nombreux professionnels de l’information et de défenseurs de la liberté d’expression venus de plusieurs pays d’Afrique, que le top départ de la 8ème édition du FILEP a été donné. Selon Bala SAKANDE, Président de l’assemblée nationale burkinabè, parrain de la présente édition, le FILEP est l’un des plus grands espaces de réflexion sur la contribution des médias à la construction d’une Afrique de liberté, de démocratie et de fraternité entre les peuples.
En marge de ce grand rendez-vous des journalistes africains plusieurs activités seront menées autour du thème qui a sanctionné la présente édition. Il est prévu un colloque, une exposition photo, des projections-débats films et la remise du prix Norbert ZONGO d’investigation.
Pour le parrain, le choix du thème témoigne du caractère panafricain du festival et interpelle à parachever le combat pour la liberté africaine amorcé par les devanciers. Il a par ailleurs plaidé pour une presse panafricaine « nos médias et nos journalistes doivent contribuer à changer radicalement les mentalité en valorisant cette Afrique aux talents qui font rêver » a-t-il déclaré.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, un vibrant hommage a été donné au journaliste Beninois Maurice CHABI. Le FILEP fermera ses portes le samedi prochain par un concert.
Yekiremi Abdias FARMA