Il s’est tenu ce mercredi 20 mai 2015 à Ouagadougou l’ouverture d’un forum africain sur la sécurité routière. L’objectif du forum était de départager les connaissances et faire un état des lieux des forces et faiblesses de la lutte pour la sécurité routière sur le continent, afin d’en déterminer les prioritaires.
Selon le rapport 2013 de l’OMS et le Cadre règlementaire de la sécurité routière de l’UEMOA, les accidents de la route détruisent la vie et l’avenir de plus de 1,3 millions de personnes et font près de 50 millions de blessés dans le monde, dont 90% provenant des pays à revenus moyens et faible.
De la même source, les accidents de la route constituent la première cause de mortalité des jeunes de 15 à 29 ans et la 2ème dans la tranche d’âge 30 à 44 ans, induisant des couts socio-économiques d’au moins 1% du produit intérieur Brut des pays de l’UEMOA. Fort de ces constats et de ses convictions, Initiatives Conseil International Santé (ICI-Santé) organise les 20, 21 et 22 mai 2015 le Forum Africain sur la Sécurité Routière (FASeR) qui réunira de nombreux acteurs de ce domaine.
Pour ce qui est du Burkina Faso, selon le représentant de l’OMS Mr NDIHOKUBWAYO Jean Bosco, la situation des accidents de la circulation n’est guère meilleure. Ces quelques exemples expliqueraient ces accidents routiers à savoir la conduite en état d’ébriété, les excès de vitesse, la distraction au volant notamment l’utilisation de téléphone portable au volant, le refus du port des casques pour les motocyclistes.
Les chiffres de la Gendarmerie nationale, en 2011, ont élucidé 576 décès pour 2226 cas d’accidents, en 2012 les chiffres étaient de 1883 cas d’accident dont 525 cas mortels, l’année 2013 a connu une hausse des chiffres soit 1989 cas occasionnant la mort de 535 personnes, en 2014, 1378 cas d’accidents de la circulation ont été constatés avec à la clé 341 morts.
Il ressort de l’intervention de Mr Jean Bosco que si rien n’est fait, les accidents de la route entraineront 1,9 million de décès par ans d’ici 2020. Pourtant ces accidents peuvent être évités. L’OMS se rend de ce fait disponible afin de fournir les lignes directrices qui mettent en valeur les bonnes pratiques de prévention des accidents de la route.
Il ressort de l’intervention de Mr Jean Bosco que si rien n’est fait, les accidents de la route entraineront 1,9 million de décès par ans d’ici 2020. Pourtant ces accidents peuvent être évités. L’OMS se rend de ce fait disponible afin de fournir les lignes directrices qui mettent en valeur les bonnes pratiques de prévention des accidents de la route.
Tout un chacun se voit interpelé par ce « phénomène » et se doit de donner le meilleur de lui-même dans la lutte pour la réduction des risques d’accidents de routes. Il revient aussi aux pouvoirs publics, avec la participation de tous les acteurs, d’agir de manière globale en faveur de la sécurité routière.
Cathé ZOURE
INFOFASO.NET