« Nous voulons mettre fin au F CFA, mais aussi contribuer pour l’avènement de la monnaie communautaire » a déclaré Abdoulaye NABALOUM, porte-parole du Front pour l’Indépendance Monétaire (FIM), lors d’une conférence de presse ce 07 Février.
Et pour y arriver le FIM entend encourager « nos dirigeants car nous sommes conscients qu’ils ne peuvent pas mener seuls le combat. Ainsi nous lançons un appel à l’endroit de tous les peuples de la zone CFA à s’organiser, se mobiliser, et à agir en acteur de première ligne de la lutte contre le Franc CFA afin de mener un combat pour l’indépendance et la souveraineté monétaire ».
Par ailleurs les membres du FIM dénoncent les propos tenus par des personnalités d’institutions qui selon eux « ne les éclairent pas et tendent à soutenir la continuité du FCFA ». Ils donnent ainsi en exemple la fameuse phrase du gouverneur de la BCEAO lors de sa récente visite au Burkina qui a « clairement indiqué » en présence de l’ex Ministre Paul Kaba Tiéba cité comme suit « nous n’avons pas de problème de CFA ».
Toujours selon le FIM, cela traduit le fait que « nos dirigeants manquent d’engagement ferme à mettre fin à cette dépendance » et perçoivent « leur volonté comme une division d’opinion d’être pour ou contre le CFA ».
Crée en Janvier 2019, le FIM se veut un cadre de concertation des Organisations de la Société Civile (OSC) et des citoyens ayant la volonté et l’engagement de contribuer à la naissance de la monnaie communautaire. Ils se proposent ainsi de constituer une force de propositions de soutien et d’accompagnement de nos institutions, nos autorités et nos dirigeants.
Pour marquer une fois de plus leur lutte contre le Franc CFA, le Front pour l’Indépendance Monétaire entend participer activement à une activité prévu pour le 24 février 2019. Cette dernière sera l’occasion pour le FIM de s’associer avec le Citoyen africain pour la renaissance (CAR) pour une meilleure capitalisation des actions.
Djamila KAMBOU
Infowakat.net