Il faudra vraiment que les gens arrêtent de pondre les Organisation de la Société Civile (OSC) pour se remplir la panse. C’est déplorable ce qui se passe maintenant au Burkina Faso. Les OSC poussent comme des champignons et tirent leurs sources de survie, pour la plupart du temps, dans la marre salée des politiciens chevronnés. Déplorable !!!
Depuis l’avènement de l’insurrection populaire d’Octobre 2014, le bâillon qui tenait captif le peuple burkinabè sous le joug, semble-t-il, d’« une dictature », (si l’on croit à certains responsables politiques ou de certaines OSC) a été cassé et les Hommes « dits » intègres ont commencé à savourer l’air d’une liberté tant recherchée pendant plus d’un quart de siècle. C’est dans cette démocratie, maniée à la guise du politique, que certaines personnes, regroupées pour une seule mission que l’on sait, ont pu pondre des mouvements, pour disent-ils, lutter soit pour la conservation des « acquis de l’insurrection populaire », soit pour amener les gouvernants à ne plus rien faire comme avant !
Mais là où le bât blesse, c’est la prolifération des « pseudos » Organisations de la Société Civile (OSC), qui n’existent qu’à travers la presse et dont le but est de faire chantage au politique et à certains opérateurs économiques pour se remplir la bedaine.
Si ces OSC se veulent crédibles ; en plus des conférences de presses agaçantes qu’elles organisent à chaque fois pour tirer à boulet rouge sur certaines personnes, doivent se faire sentir sur le terrain en menant des activités de sensibilisation et bien d’autres, dans le bonheur de toutes populations. Mais âpre est de constater ces temps-ci qu’il y a des OSC qui naissent dans la poche de certains politiciens qui ont perdu le sens de l’intérêt général. Ces politiciens les financent pour décrédibiliser leurs adversaires politiques en lieu et place d’apporter des idées productrices des germes d’un lendemain meilleur. Ces responsables d’OSC ont le siège de leur mouvement dans leur sac et n’existent que dans les conférences de presse. C’est encore déplorable ce constat qui pimente les yeux.
Il faut véritablement que le Ministre de l’administration Territoriale et de la Décentralisation prenne le problème à bras-le-corps afin de nous éviter le pire à l’avenir. Même si les textes affirment que la création d’OSC se fait librement au Burkina Faso, il convient de reconnaitre que nos textes sont souvent malades et ont besoin d’une chirurgie approfondie afin de les toiletter de leurs insuffisances. Il faudra mettre fin à la prolifération de cette gangrène qui n’existe que pour semer la zizanie au sein des populations. Il convient de prendre des initiatives de vérification afin de jeter aux calendes grecques toutes les OSC griottes, suivistes et intestivores.
Armand Kinda
Infowakat.net