Francois Hollande a accordé un entretien à France 24 et RFI, dix ans après le début de l’opération Serval au Mali. L’ancien président français a assuré avoir décidé cette intervention à la seule demande du peuple malien. Il défendu le bilan des opérations françaises dans la région. Il se dit peiné de voir le groupe russe Wagner parvenir à convaincre une partie de la population malienne « qu’ils la protègerait mieux » du jihadisme. « Ce sont eux, les néocoloniaux », assure l’ex-chef de l’État.
S’exprimant aux micros de France 24 et RFI, François Hollande a regretté la détérioration du « lien d’amitié » unissant la France au Mali. Il a fustigé l’action du groupe russe Wagner. Depuis l’arrivée de ses mercenaires, la situation sécuritaire s’est dégradée, les jihadistes étendant leurs massacres au sud du Mali, où ils n’étaient pourtant pas présent autrefois, a estimé François Hollande.
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