Cela fait six mois que la rencontre de Pau en France a eu lieu entre le président Français et ses homologues du G5 Sahel. A l’issue de ce sommet, des décisions comme renforcer la présence militaire française dans la zone des trois frontières (Burkina-Mali-Niger) avaient été prises. A la fin du mois de juin 2020, les acteurs se réuniront à Nouakchott, en Mauritanie pour faire le bilan des actions menées ces derniers mois, dans la lutte contre le terrorisme. Mais déjà, selon le ministère français de la Défense dans son communiqué du 25 juin dernier, les actions sur le terrain ont permis « de déstructurer l’EIGS dans la région des trois frontières ».
Selon l’armée française, les opératios menées dans la zone des trois frontières, en coordination avec les forces armées des pays concernés, ont permis « de transformer les victoires tactiques en succès opératifs, mais aussi de déstructurer l’EIGS dans la région des trois frontières ».
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Ces six derniers mois, « des opérations de ratissage sans précédents ont permis de traquer les GAT partout où ils tentent de se réfugier, et d’instaurer petit à petit les conditions du retour des autorités administratives, et donc de l’Etat de droit, dans cette région frontalière ».
L’armée Malienne en l’occurrence devrait, d’ici fin juillet 2020, remettre pieds à Labbézanga, une commune à la frontière du Niger. Barkhane y construit en effet un camp pour permettre l’installation d’une garnison de plusieurs centaines de militaires maliens, explique l’armée française.
En février dernier, les chefs d’Etat du G5 Sahel s’étaient réunis à Nouakchott, à huit clos. Ces derniers avaient déploré le fait que les financements promis pour la force G5 Sahel ne soient pas encore effectifs.
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Idriss Déby Itno, président tchadien, avait aussi plaidé en faveur d’un soutien financier au bataillon tchadien de 700 hommes qui devait être déployé dans la zone des trois frontières. Le principe fut acquis, mais le montant de l’enveloppe restait à définir.
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net