Les conclusions de la réunion extraordinaire du comité de défense et de sécurité du G5 Sahel, tenue du 24 au 25 janvier 2020 sont centrées sur l’opérationnalisation de la force conjointe. Les chefs d’État Major des armées du G5 Sahel ont décidé de repousser les limites de frontière dans la poursuite des terroristes.
<< Durant 48h, nous avons passé en revue tous les documents cadres de la force conjointe G5 Sahel pour permettre une liberté d’action de la force. Après nos travaux, les bataillons peuvent quitter leur territoire pour aller en appui à une autre zone >>, a affirmé Moïse Minougou, le chef d’Etat-major des armées du Burkina Faso.
Au début, seul 50 km de part et d’autres de la frontière pour la force conjointe était autorisés dans le cadre des interventions. << Aujourd’hui, nous avons élargie cette dimension a 100km donc la force peut manœuvrer 200 km de large le long des frontières. Ce qui est une avancé qui permettrait à la force d’être souple dans ses manœuvres >> a t’il poursuivit.
<< C’est un réel changement de posture à même d’impulser une dynamique nouvelle à la lutte contre le terrorisme qui est adopté. Et les autres menaces sécuritaires en vue d’inverser la tendance actuelle dans notre espace >>.
Cette décision va en droite ligne avec une des résolutions du sommet de Pau qui a voulu que la zone dite des trois frontières (Burkina-Mali-Niger) fasse l’objet d’attention particulière en raison de la forte présence des groupes terroristes.
Nafissatou Vebama
Infowakat.net