A l'approche de la présidentielle gabonaise de 2016, une controverse fait rage à Libreville, les détracteurs d'Ali Bongo l'accusant d'avoir menti sur ses origines. Or, la constitution stipule qu'il faut être né gabonais pour briguer la présidence. Ce jeudi, la justice française a autorisé une héritière d'Omar Bongo Ondimba à se faire communiquer l'état civil complet de l'actuel président du Gabon, Ali Bongo Ondimba. C’est une décision énorme pour l'avocat de la jeune femme, alors qu'une polémique sur les origines du chef de l'Etat couve depuis des mois à Libreville.
Le juge des référés du tribunal de grande instance (TGI) de Nantes a estimé que la demanderesse, Onaida Maisha Bongo Ondimba, âgée de 25 ans, dont le lien de filiation avec Omar Bongo est prouvé, justifie d'un intérêt légitime à obtenir les renseignements contenus dans l'acte de naissance d'Ali Bongo, dans le cadre d'un conflit de succession autour de l'héritage de l'ancien président gabonais, décédé en 2009.