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Gouvernement Dabiré: « servir le peuple et non se servir » (Bassolma Bazié, CGT-B)

Nommé le 21 janvier 2019 par décret, le nouveau premier ministre Joseph Marie Christophe Dabiré a déjà beaucoup de défi à relever. Mais quel type de gouvernement doit-il former pour y arriver? Combien de temps lui faut-il pour résoudre les différents problèmes auxquels fait face la population ? Joint au téléphone par Infowakat.net, Bassolma Bazié, président de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), pense que tout dépend essentiellement de la « bonne foi du nouveau gouvernement ».

Selon le président de la CGT-B, un gouvernement doté « d’un minimum d’humilité, de courage et de patriotisme » devrait prendre en compte les questions urgentes, qu’il s’agisse de « sécurité et d’éducation et autres parce-ce qu’elles sont intrinsèquement liées ».

Le plus important c’est « la bonne foi de la nouvelle équipe ». Dans un contexte où les attentes sont très grandes, la bonne gouvernance et la transparence doivent être palpables.  A cet effet Joseph Marie Christophe Dabiré doit travailler et s’entourer de gens qui « comprennent qu’ils sont venus pour servir et non se servir ».

De la continuité dans la gestion

Le gouvernement va changer mais les affaires restent les mêmes. En tant que président de la CGT-B, Bassolma Bazié n’a pas manqué de rappeler les dossiers qui n’ont pas été totalement traités par l’ancien gouvernement.

Au nombre de ces revendications il y a entre autres :

  • « la mise en œuvre des protocoles d’accord des syndicats de l’éducation et des finances » ;
  • « la réintégration pure et simple des policiers, GSP et aussi de l’ensemble des militaires qui étaient radiés et qui ont eu raison devant la juridiction » ;
  • « la réduction du train de vie de l’Etat en supprimant l’ensemble des institutions et postes pléthoriques, budgétivores et inutiles »
  • « le respect strict du décret qui porte sur les émoluments des responsables du gouvernement »
  • « terminer la lecture de la loi 028 qui porte code du travail dans notre pays ainsi que la réduction des prix des hydrocarbures »
  • « et apporter une vraie justice pour les crimes économiques et de sang ».

Toutefois, si le temps ne leur permet pas de faire tout ce qu’il y a à faire, « l’Etat est une continuité et ceux qui viendrons ne doivent pas effacer tout le tableau et le remettre à zéro. Ils doivent considérer à quel niveau les autres se sont limités en terme de construction et s’arrêter là-bas pour poursuivre la construction du pays » a-t-il conclu.

Entretien réalisé par Ange L. Jordan Méda

Infowakat.net

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