Le groupe parlementaire Paix, Justice et Réconciliation nationale (PJRN) organise ses premières journées parlementaires les 24 et 25 Février 2017 pour réfléchir sur la question du désenclavement du Burkina Faso. « Désenclavement des régions et développement socio-économique du Burkina Faso », c’est sous ce thème combien interpellateur que seront axées les différentes communications au cours desdites journées.
Au Burkina Faso il y a de nombreux problèmes de désenclavement. Le constat est fait sur tous les plans. Des légumes pourrissent dans certains milieux par manque de routes pour leurs exportations. Des malades périssent souvent par le choc causé par la mauvaise qualité des voies à leur transfert dans d’autres centres de santé. A Orodara, par exemple, des fruits pourrissent souvent par manque de structures adéquates pour permettre une évacuation rapide ou une importation ou distribution à l’intérieur du pays. Tous ces paramètres mettent à mal le développement économique et social du pays quand l’on sait que le Burkina Faso est un pays enclavé et toute sa richesse se trouve au niveau des communes et des régions.
Les députés du groupe parlementaire PJRN se réunissent du 24 au 25 février 2017, avec des représentants des différents groupes parlementaires qui forment l’Assemblée nationale, pour réfléchir sur cette problématique en vue de trouver des pistes de solution qui seront, « reversés au niveau du gouvernement » dans le but de contribuer au développement socio-économique du pays.
Les députés du groupe parlementaire PJNRN proposent, pour le développement socio-économique du pays, la construction de chambres froides et des capacités de stockage au niveau des villages pour, disent-ils, éviter que le travail des populations se résume à des pertes.
Les grandes lignes qui seront développées au cours de ces premières journées parlementaires
Des réflexions seront menées pour favoriser la décentralisation parce que le problème réel, à en croire la présidente du groupe parlementaire PJRN, est que « tout est centralisé au niveau de la capitale ». Les autres chefs-lieux sont les parents pauvres et dans ce sens, Marie Rose Romée Sawadogo/Ouédraogo a estimé qu’il serait très important que tout le monde travail à développer les régions. Mais pour qu’une région puisse se développer, il faut, selon elle, qu’elle soit déchainée de l’entrave de l’enclavement, chose qui facilitera la circulation des produits locaux.
L’accent sera donc mis sur la décentralisation, sur l’accès à la santé et à l’éducation. Le désenclavement inclus tous les paramètres qui peuvent permettre à une région de se développer. Pour ce faire, les députés comptent, avec l’appui de tous, à mener des échanges constructifs autour du thème de ces journées parlementaires pour dans le but de faire des propositions concrètes au gouvernement pour une probable mise en œuvre de ces propositions.
Armand Kinda
Infowakat.net