Un groupe de personnes sont mécontent de l’organisation du Hadj 2016. Dans la salle de réunion de la mosquée de Dioulassobâ, elles ont porté des réflexions sur ces problèmes et ont recherché auprès des autorités religieuses musulmanes des conseils afin d’éviter pareils désagréments.
Il faut dire que les participants avancent que plus de mille (1000) personnes qui se sont inscrites dans des agences reconnues pour l’organisation du pèlerinage n’ont pas pu effectuer le déplacement à la Mecque. Ce fait a frustré beaucoup de gens au point que certains en sont tombés malades. « J’ai payé depuis le 29 octobre 2015 deux fois la somme de 2 201 070 FCFA, frais total pour l’inscription au Hadj pour ma maman et moi. Mais c’est à 3 jours du départ que l’agence m’a informé que nous n’avons pas de visa pour partir » a dit Seydou Zangré, un participant à la rencontre.
La raison fondamentale de cette inorganisation est méconnue. Beaucoup de gens pensent que les agences de voyages sans les désigner nommément n’ont pas été à la hauteur de la tâche et qui accusent l’Etat, d’avoir promis 2500 visa supplémentaires, promesses qui n’a pas été tenue, toute chose qui a dérouté les agences. Selon Seydou Zangré, l’Etat doit s’impliquer dans l’organisation du Hadj. « L’année 2015, plus de 800 personnes ont été recalées pour le Hadj. Cette année 2016, plus de 1000 personnes. Qu’en sera-t-il les années à venir » a-t-il déclaré.
Les agences sont prêtes à rembourser les frais de tous ceux qui n’ont pu partir. Mais le pèlerinage à la Mecque est un devoir religieux qui s’impose à tous musulmans. Les plaintifs craignent de reprendre leur argent et se voir dans l’incertitude de s’inscrire la prochaine fois. Ils sollicitent leur réinscription en premier dans ces agences sous le contrôle régalien de l’Etat. « Je souhaite que l’état donne un quota à ne pas déplacer à chacune des agences » a conclu Zangré
Emmanuel Sombié
infowakat.net