Le comité de suivi du pèlerinage à la Mecque a rencontré la presse, le jeudi 15 juin 2017, à Ouagadougou, pour leur faire part des préparatifs de l’édition 2017 du Hadj.
Bientôt, les premiers fidèles musulmans s’ayant inscrit pour le hadj, pourront s’envoler vers la Mecque. Et pour assurer aux futurs pèlerins, des bonnes conditions de voyage et de séjour, le comité de suivi du pèlerinage est à pied d’œuvre.
En effet, lors de leur conférence de presse, le comité de suivi a fait savoir que depuis leur prise de fonction, ils se sont attelés aux préparatifs et l’objectif premier, a été pour eux de trouver des solutions en vue de la réduction du coût du Hadj en général et du billet d’avion en particulier.
De ce fait, le président du comité de suivi du pèlerinage, El Hadj Amadé Konfé a expliqué que la fixation du coût du Hadj, l’ouverture de la plateforme pour les inscriptions des pèlerins, ainsi que la formation des techniciens des agences étaient entre autres des défis, qu’ils se devaient de relever. Et si l’ensemble de ces préoccupations ont trouvé les issues favorables, le président a souligné qu’ils ont été confrontés à la question cruciale, qui est celle du choix du transporteur.
Tout en expliquant qu’ils ont tenu compte des accords régissant l’organisation du Hadj entre le gouvernement saoudien et le gouvernement burkinabè qui stipule que 50% des pèlerins doivent être transporté par la compagnie Flynas, et les autres 50% par une compagnie aérienne nationale, à défaut, Flynas transporte la totalité des pèlerins. El Hadj Amadé Konfé a regretté que : « Conformément à ces dispositions, nous avons lancé un appel d’offre restreint aux 3 compagnies nationales et les résultats se sont avérés infructueux, car une seule compagnie a postulé ».
En cela, il a rassuré qu’en vue de l’urgence du choix de l’avionneur, la partie burkinabè s’est trouvée dans l’obligation de reconduire Flynas, quitte à renégocier les prix. Ainsi, les négociations se sont poursuivies à Ouagadougou les 3 et 5 juin, chose qui s’est sanctionné par la signature d’un contrat de transport entre les 2 parties.
Au final, le coût officiel du Hadj est de 2 171 720 FCFA, décomposé comme suit : le billet d’avion à un 1 106 560 FCFA, la prestation des agences de voyages, 815 000 FCFA, le paquetage de Mina-Arafat, 238 000 FCFA et la manutention des bagages 12 160 FCFA.
« Si des facteurs aggravant du coût du Hadj n’étaient pas survenus, le pèlerins burkinabè, comparativement à l’édition 2016, aurait bénéficié d’une réduction totale d’environ 120 000 FCFA », mentionne El Hadj Amadé Konfé.
Nadège Compaoré
Infowakat.net