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La sécurité intérieure vacille : la situation inquiète plus d’un au Burkina Faso

Depuis les attaques terroristes du 15 janvier 2016 qui ont endeuillé plusieurs familles du Burkina Faso et de l’extérieur, le vent de l’insécurité n’a cessé de souffler dans la vie des populations burkinabè. La situation est tendue. Des voix s’élèvent pour demander d’une part, un ministère à part entière pour la sécurité intérieure, et d’autre part une réorganisation de l’armée avec un équipement digne d’un agent qui doit et qui peut assurer la sécurité d’un pays.

La sécurité du Burkina Faso est au bord du gouffre et si rien n’est fait de façon concrète pour relever la pente, elle finira par s’enfoncer dans l’insécurité générale.

Des attaques ignobles se répètent dans le Nord et ce sont nos pauvres « jeunes » soldats qui tombent toujours sous les balles assassines des assaillants. De splendid en passant par Tin Akoff et Intagom, les attaques ont toujours été meurtrières et les familles sont toujours endeuillées. Sans oublier Markoye ou le pont Nazinon, le Burkina Faso en moins d’une année est devenu une zone ciblée par le terrorisme. Les populations, qui autre fois, vivaient dans la quiétude et dans la sérénité sans craindre en aucun cas des attaques meurtrières se trouvent aujourd’hui dans le dilemme de la vie. La sécurité a mal et le pays va très mal.

Récemment le braquage qui a eu lieu sur la route nationale 2 (Ouahigouya) intrigue plus d’un car ce fait est très complexe. L’on peine à comprendre comment ce braquage a pu avoir lieu et comment la voiture volée a pu se retrouver à Ouagadougou quelque 4 heures après l’acte. Juste quelque minutes après le braquage, les forces de sécurité étaient aux alertes et avaient « intensifié » les contrôles. Et malgré ce contrôle, la voiture est arrivée à Ouagadougou sans que l’on puisse l’intercepter. Si ces braqueurs -qui selon les forces de sécurité, étaient armées de Kalachnikov et de pistolets automatiques- sont toujours dans la nature avec leurs armes, il y a de quoi s’inquiéter car l’on ne sait pas quelle est leur vrai intention. Le Burkina Faso a très mal à sa sécurité. Cette sécurité qui autre fois faisaient ses preuves même au-delà des frontières, peine aujourd’hui à maintenir la paix dans son propre pays. Il faut donc une autopsie profonde de cette sécurité afin de déceler les insuffisances et y apporter des soins bien appropriés.

La sécurité intérieure devrait être gérée de façon stratégique, technique et avec professionnalisme.

Il faudra revoir la gestion de ce ministère très sensible qu’est celle de la sécurité. Mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut sera une option pour redonner à notre sécurité la confiance qu’elle mérite. Il faudra comme le réclament les populations, faire un ministère de la sécurité à part entière afin de redonner à l’armée sa place.

Aussi, faut-il faire savoir qu’il est impératif d’impliquer toutes les populations dans cette gestion car le règne de la paix dans un pays incombe toutes les populations et toutes les couches sociales. Que chacun s’implique en dénonçant tous cas suspect. Numéros utiles : 1010, 17 et 16.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso notre très chère patrie !

Armand Kinda

Infowakat.net

 

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