Depuis le 1er septembre 2009 la ville de Ouagadougou n’a plus vécu une seule saison hivernale hors des inondations. Le quartier Dapoya, tout comme d’autres quartiers de la capitale qui ont été victimes des eaux du 1er septembre 2009, n’a pas échappé au sinistre de ce mercredi 20 juillet 2016. Le constat sur les lieux est décevant. Des maisons inondées laissant les populations dans la consternation profonde.
Après le 1er septembre 2009, date à laquelle plusieurs quartiers de Ouagadougou ont été victimes des inondations, les autorités burkinabè avaient pris
des mesures idoines pour garder les populations loin des sinistres. Mais le constat de ce 20 juillet en dit autre chose. Au commissariat de police de l’arrondissement de Nongré-Maasoum de Ouagadougou, les policiers travaillent les pieds dans l’eau. Au quartier de Dapoya, le choc que la population vie a atteint son paroxysme. Des maisons inondées, des voies méconnaissables, des engins à deux roues et quatre roues dans l’eau. Les populations sont dans le désarroi. Les populations dudit quartier vident leurs concessions. Dans cette grande consternation, cette population, les pieds dans l’eau et les bagages sur la tête migrant vers des zones non inondées, a refusé de se prêter à nos questions. Tout comme ce jeune homme d’une vingtaine d’année transportant sa grand-mère sexagénaire au dos et comme cette femme de la quarantaine d’année, la valise sur la tête en tirant un enfant par la main et en portant un autre sur son dos. Toutes les populations sinistrées sont en migration. Rien ne va à Dapoya. Les images en disent plus.
Armand Kinda
Infowakat.net