Ouagadougou a abrité ce 3 aout 2016 la 15e session ordinaire du conseil d’administration et une assemblée générale de l’institut africain d’informatique (I.A.I). Cette rencontre vise à donner un souffle nouveau à cette institution panafricaine de référence en matière de formation des informaticiens.
Crée en janvier 1971 à N’djamena au Tchad pour répondre aux besoins en matière d’informatique des pays africains, l’institut africain d’informatique compte aujourd’hui 11 membres et a contribué à la formation de hauts cadres africains en informatique. Cependant depuis 2007, les instances de l’institut ne sont dirigées que par des intérimaires. C’est dans l’optique de remédier à cette situation que se tient la présente rencontre.
De l’avis de Eléazar Lankoandé administrateur du Burkina auprès de l’I.A.I qui a présidé les travaux du conseil d’administration, les raisons qui ont conduit à la création de l’I.A.I sont toujours d’actualité, d’où la nécessité de reformer cet outil.
Aussi a-t-il ajouté que cette refondation passe par la résolution des questions de recouvrement des arriérés de cotisation des différents Etats membres, la nomination d’une direction générale pour assurer pleinement les fonctions de gouvernance, l’adaptation de l’institution au contexte actuel avec la mise en place d’une commission inter Etat pour résoudre les questions épineuses afin de permettre à l’I.A.I de repartir sur de bonnes bases.
Après une longue période d’absence des instances de l’I.A.I, le Sénégal signe son retour lors de cette rencontre. A en croire son administrateur Alassane Blaise Ndiaye, le pays de la Téranga apprécie les résolutions qui viennent d’être pris à ce conseil d’administration, ce qui va permettre d’impulser une nouvelle vision et de nouvelles perspectives pour l’I.A.I. « après une longue période d’absence, le Sénégal revient s’enquérir de la situation afin de pouvoir jouer pleinement son rôle ».
Pour la ministre de l’économie numérique et des postes Aminata Sana/ Congo, le Burkina compte crée une représentation de l’I.A.I, d’où l la tenue de la présente session pour s’imprégner des expériences des autres pays et les répliquer chez nous.
En rappel l’I.A.I a son siège à Libreville au Gabon et a déjà des représentations au Cameroun, au Niger et au Togo.
Daouda DIOMANDE (stagiaire)
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