L’Institut dénommé Général Tiémoko Marc Garango pour la Gouvernance et le Développement (IGD) en collaboration avec la Fondation Internationale du Parti du Centre suédois a organisé ce 29 janvier 2016 un point de presse pour faire le bilan du premier concours de plaidoirie.
« Les jeunes doivent faire en sorte que leurs droits soient respectés et l’intérêt d’une telle activité est de faire en sorte que les préoccupations des jeunes soient discutées sur la place publique. » Tels sont les propos d’Abdou Karim Saidou, Directeur Exécutif de l’Institut Général Tiémoko Marc Garango (IGD). Dans le but d’arriver donc à renforcer la participation et l’influence des jeunes dans l’espace politique, un concours de plaidoirie a été initié en collaboration avec la Fondation Internationale du Parti du Centre en Suède.
« Jeunes et transition politique » a été le thème choisi de ce premier concours de plaidoirie. Organisé dans le cadre d’une socialisation politique de la jeunesse et d’un engagement plus conséquent, le concours a connu la participation de jeunes de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso. Il a été question au cours du point de presse animé ce 29 janvier 2016 de revenir sur les objectifs visés d’une telle initiative pendant la transition au Burkina Faso et au-delà.
Le concours a concerné des jeunes issus des partis politiques et de la société civile. La stratégie du projet à consister à sélectionner des jeunes qui ont été encadrés au cours de deux séminaires, l’un à Bobo-Dioulasso et l’autre à Ouagadougou, renforcés par un appui lors des travaux de groupes.
« Quota des jeunes sur la liste électorale » et « Jeunes, instruments de politiciens ou agents de transformations sociales » sont les deux thèmes au menu des réflexions soutenues et des joutes oratoires des différents groupes. Chacun devant bâtir un raisonnement logique, l’habillé d’idées et de phrases cohérentes pour le servir sur un plateau méthodologique rigoureux.
Les représentants des partis politiques et des organisations de la société civile ayant participé à cette conférence ont apprécié la qualité des plaidoiries. Chose qui fait penser que les contenus des plaidoiries sont vivement attendus par une jeunesse burkinabè en quête d’affirmation.
Daouda DIOMANDE
(Stagiaire)
INFOFASO.NET