La Place de la nation de Ouagadougou a abrité ce 15 octobre 2020 la journée du tirailleur africain. Cette cérémonie entend rendre hommage aux anciens combattants et devanciers qui ont mené le combat pour la liberté auprès des forces étrangères sur le continent africain et pendant les deux guerres mondiales.
C’est par une célébration sobre et empreinte d’invite au recueillement que le Burkina Faso a rendu hommage aux anciens combattants de l’ancienne en Haute Volta aujourd’hui Burkina Faso.
Elle a été marqué de dépôt de gerbes de fleurs et d’hymne aux morts entonné par des troupes de l’armée burkinabè. Eux qui de par leur bravoure ont participé aux combats pour la liberté, aux deux guerres mondiales et aux guerres de libération en Afrique et en Indochine. Ils étaient représentés par l’Association unique des anciens combattants et anciens militaires et des orphelins et veuves pour la célébration de la journée du tirailleur africain.
Pour la commémoration de la journée, le ministère de la défense burkinabè est accompagné de l’ambassade de la France au Burkina qui, à l’occasion, a procédé à un dépôt de gerbes de fleur en hommage aux forces étrangères tombées pour la libération de la France.
Par cette cérémonie, Cheriff Sy, ministre de la défense et des anciens combattants reconnait l’effort des Voltaïques à une époque donnée. « Aujourd’hui on s’en rappelle, on commémore ces journées. L’Afrique a perdu ses vaillants fils même s’il n’a pas eu le retour estimé il n’en demeure pas moins qu’en participant à ces grandes congrégations l’Afrique d’une certaine manière a contribué grandement à sauver le monde » se remémore-t-il.
Surtout « l’un dans l’autre aujourd’hui, nous soulignons particulièrement cette génération pour rappeler aux jeunes génération que c’est dans une union fraternelle de l’humanité qu’aujourd’hui nombre de pays existent encore ».
Plusieurs années après, les besoins de meilleures conditions de vie restent d’actualité.
De moins en moins nombreux, les tirailleurs sénégalais ont été représentés à cette cérémonie. Leurs pensions ont été révisées. Une situation qui a vu l’amélioration de leurs conditions de vie dans une certaine mesure. Du reste, frappés par l’âge, « ils souffrent de maux de genoux et des maux de tout genre. On essaie de tenir sinon ce n’est pas toujours facile. » confie le commandant à la retraite Paul Tondé. Beaucoup sont âgés, conséquence, « ils ont besoin d’être soignés, ils ont besoin de meilleures conditions de vie vue que la personne âgée en ce moment, différentes pathologies les guettent. »
Mariam Ouédraogo
Infowakat.net