A l’occasion de la journée internationale sur l’accès à la santé universelle, les différents acteurs du domaine sanitaire se sont réunis ce samedi 12 décembre 2015 à Ouagadougou. Ils ont planché sur les états des lieux, les défis à relever et les perspectives pour faciliter l’accès aux services de santé aux communautés les plus démunies en général et plus spécifiquement aux femmes et aux enfants.
Tous les participants aux échanges ont convenu du rôle combien important que l’Etat doit jouer dans le domaine sanitaire. Ce qui sous-entend que le prochain gouvernement qui sera mis en place aura du pain sur la planche, en ce sens que les acteurs attendent des efforts supplémentaires de la part du ministère de la santé. En effet, l’on attend que l’Etat donne de la priorité aux plus pauvres à travers une couverture sanitaire universelle. Cela passe nécessairement par l’accroissement de l’investissement et le renforcement du système sanitaire.
A cet effet, le Dr. Arzouma OUEDRAOGO, représentant du ministère de la santé, précise qu’ « il y a déjà un Programme National de Développement de la Santé (PNDS) en cours et qui couvre la période 2011-2020 ». Les principaux défis de ce PNDS sont d’octroyer des services de qualité avec des équipements sanitaires adéquats, la mobilisation des ressources financières, l’identification des personnes démunies, etc. Toute chose qui attend d’être finalisée par la nouvelle équipe gouvernementale.
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Noufou OUEDRAOGO
