Donner son sang, un acte qui sauve des vies! Mais combien sont-ils à le faire? Et bien très peu avec le constat que Infowakat.net a effectué au centre national de transfusion sanguine ce 15 juillet 2019. Pourtant, nous sommes en plein dans la période des grands palus.
Le donneurs ne se bousculent pas pour donner leur sang. Les quelques personnes que nous avons trouvées sont présentes pour diverses raisons.
« J’ai l’habitude de le faire depuis que j’ai eu l’âge et le poids », atteste Albert un donneur au regard serein. Il dit le faire depuis l’expérience qu’il a vécu avec sa sœur quand elle avait besoin urgemment de transfusion sanguine : « ma sœur avait une maladie et elle avait besoin de sang. C’est un monsieur qui a sauvé ma sœur en donnant son sang. Cela ma marqué et quand j’ai grandi, je me suis dit que je peux contribuer à sauver des vies comme ce monsieur a fait avec ma sœur », témoigne t-il.
Avant de passer à la phase de don, il faut des prises de poids, tension et un entretien. La phase de l’entretien va déterminer si vous être apte à le faire. La jeune donneuse pour la première fois, après avoir été motivée par un reportage à la télé ne pourra pas donner de son sang. En effet au cours de l’entretien, il est ressorti qu’elle venait de traiter un paludisme il y a deux semaines. « Ils m’ont dit de revenir dans deux semaines ».
Un autre donneur après avoir accompli sa « mission » dit être fier d’avoir posé un acte patriotique. La Journée mondiale du donneur de sang à été célébrée le 14 juin 2019 sous le slogan « du sang sécurisé pour tous ».
Le centre national de transfusion sanguine compte sur 114 000 en 2019 pour pallier le manque de sang. Et ce nombre n’est pas près d’être atteint si les Burkinabè ne se rendent pas compte qu’ils peuvent sauver des vies en donnant son sang.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net