Le Burkina Faso est confronté à une crise sans précédent de la sécurité alimentée par l’augmentation de la violence terroriste dans le pays. Depuis 2015, des groupes armés terroristes ont lancé des attaques sanglantes contre les civils, les forces de sécurité et les institutions du gouvernement.
Les groupes armés terroristes les plus actifs au Burkina Faso comprennent Ansarul Islam, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et l’État islamique dans Grand Sahara (EIGS). Ils opèrent principalement dans les régions du Sahel, du nord, du centre-nord, de la Boucle du Mouhoun et de l’Est du pays.
Leur mode d’action consiste généralement à attaquer des cibles vulnérables, telles que des villages, des écoles et des centres de santé, tuant des civils innocents, enlevant des personnes pour rançon et en perturbant les activités économiques. Ils menent également et régulièrement des attaques contre les forces de sécurité et les installations gouvernementales.
Les groupes armés terroristes cherchent à semer la peur et la violence dans la population, ainsi qu’à instaurer un climat de chaos et de désordre pour faire pression sur le gouvernement. Ils cherchent également à étendre leur influence et à asseoir leur contrôle sur des territoires très riches en minerais ou servant de route pour des trafics illégaux de tout genre.
Le gouvernement burkinabè, qui semble se battre seul depuis 2015 contre ses groupes terroristes, a pris des mesures pour lutter contre ces organisations criminelles. Entre autres mesures, on note un recrutement de 50 000 auxiliaires des forces de défense et de sécurité, la réorganisation générale de l’armée et l’arrêt de la coopération militaire avec son partenaire historique qu’est la France. Cependant, la situation reste préoccupante et la violence continue de sévir dans certaines régions du pays. Même si ces derniers jours, l’armée a réussi à liberer certaines localités sous contrôle des Groupes armés terroristes.
Il est important de souligner que la lutte contre le terrorisme ne peut être gagnée par la seule force militaire. Il est nécessaire de travailler sur des solutions durables pour éradiquer les causes profondes de la violence et promouvoir la paix et la stabilité dans la région. Pour l’instant, ce dernier volet reste le point faible de la lutte actuel.
La situation de la sécurité au Burkina Faso reste critique en raison de la présence de groupes armés terroristes. Il est urgent de prendre des mesures pour éradiquer la violence et instaurer la paix et la stabilité dans le pays. Il est nécessaire que la CEDEAO qui exige des élections en 2024, s’engage aux côtés des autorités burkinabè à combattre veritablement les groupes armés.
La rédaction
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