L’Organisation Démocratique de la Jeunesse (ODJ) du Burkina Faso a organisé une conférence de presse à son siège ce 02 juillet. Elle réclame justice pour l’assassinat de deux de ses membres.
Cela fait trente-trois jours que les corps attendent d’être autopsiés. Plusieurs facteurs retardent la réalisation de l’autopsie. Selon l’ODJ, aucun certificat médical encore moins de décès n’a encore été fait. Le bureau exécutif national soutien que « les malfaiteurs doivent être identifié et répondre à leur acte ».
La question de liberté est au centre des luttes dans le Yagha. Cette liberté pour son acquisition est marquée forcément par des révoltes de part et d’autre. Et de l’avis de l’ODJ l’assassinat du camarade Cissé Fahadou qui était le responsable adjoint à l’organisation au niveau de bureau exécutif national et de son confrère Balima Hama qui occupait le poste de trésorier de ladite section en est une répercussion.
Pour Ouiry Sanou secrétaire général de l’ODJ, l’organisation a contribué fortement à la chute du règne de Adama Kindo en 2014. Celui-ci s’était installé dans la zone du Yagha courant 2006 et avait commencé à exercer des comportements vexatoires à l’encontre de la population. Avec la complicité de certaines autorités au niveau local il disposait de sa propre prison où il accusait les gens à tort et les y jetait. Ces derniers étaient forcés de payer pour avoir la liberté.
Le 1er juin 2019, le bureau exécutif national portait à la connaissance de l’opinion publique Nationale et internationale l’assassinat de ses « héros » le vendredi 31 mai 2019 alors qu’ils se rendaient à Sebba pour une audience prévue avec le haut commissaire de la province du Yagha.
Frédéric KAMBOU
Infowakat.net