Sa nomination en tant que conseiller spécial chargé des questions politiques et diplomatiques à l’issue du conseil des ministres du 4 juillet 2018 n’est pas passée inaperçue. Bien au contraire elle a été le point d’attraction principal qui a retenu l’attention de l’opinion nationale.
La raison est connue : Louis Armand OUALI c’est de lui qu’il s’agit, était en froid avec l’UPC et son chef, Zéphirin DIABRE. En cause, la volonté de ce dernier de ne pas rejoindre la majorité présidentielle après l’élection de novembre 2015, remportée par Roch Marc Christian KABORE.
Majorité ou opposition ?
Pour le camp des OUALI, SIMBORO, Lona OUATTARA et associés, il y aurait eu un accord de principe sur cette question et l’UPC se devait donc d’intégrer le camp de la nouvelle majorité présidentielle. Avec à la clé on le devine aisément, un généreux partage de postes ministériels et de responsabilités au sein de l’administration publique.
Sauf qu’entre temps, les cadres de l’UPC, à l’issue de débats houleux et vifs sur la question, ont pris la résolution de rester dans l’opposition. Une position rejetée par l’ancien maire de Gaoua qui a donc décidé de mener le combat de la dissidence. A sa manière et avec ses mots.
Une guerre des mots féroce engagée contre son ancien parti, qui ne s’est pas privé non plus de lui rendre l’appareil, en estimant que l’ancien diplomate était libre d’aller à la soupe s’il le désirait.
A présent les choses sont donc claires. Entre OUALI et DIABRE c’est la rupture officielle, après un compagnonnage de près de 8 ans dont certains se mettaient à espérer qu’il apporte de la vigueur au débat public. De toute évidence l’affaire aura fait long feu.
Jules SIMON
infowakat.net