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Lutte contre la malnutrition : L’état actuel de la malnutrition dans la zone sahélienne reste préoccupant

L’institut supérieur de sécurité humaine (ISSH), en collaboration avec Médecin sans frontière (MSF) Luxembourg a organisé une conférence ce jeudi 23 juin 2016. Elle portait sur le thème « la famine et la malnutrition » et vise à réduire les vulnérabilités alimentaires et nutritionnelles.

 

« Prévenir la malnutrition auprès des jeunes enfants du Sahel : retour d’expérience » est le thème de la conférence donnée par le Directeur de Médecin sans frontière (MSF) du Luxembourg, Paul Delaumois, ce jeudi 23 juin au siège de l’institut supérieur de sécurité humaine (ISSH).  L’objectif principal de cette conférence est de susciter la réflexion autour des nouveaux défis et enjeux liés à la problématique.

En effet, au Sahel la MSF mène de programmes réguliers de traitement et de prévention de la malnutrition et des autres maladies de l’enfance. Ils sont adapter et élargis selon l’évolution des besoins. Ceci permet de fournir les soins requis aux enfants avant qu’ils ne se trouvent dans un état critique, et réduit considérablement les moyens humains et financiers engagés par rapport aux programmes d’urgence.

A l’occasion M. Delaumois a rappelé que la zone sahélienne comprend le taux le plus élevé d’Afrique en ce qui concerne la malnutrition, notamment pendant la période de soudure comprise entre les mois de juin et d’octobre. Il a expliqué que ce sont les très jeunes enfants dont l’âge est compris entre 6 à 23 mois qui ont les risques les plus élevés de souffrir de cette maladie. Il a indiqué que l’organisation humanitaire internationale traite plus de 100 000 enfants par an dans l’ensemble des pays de la bande Sahel et que l’ensemble des acteurs, gouvernements, agences onusiennes et ONG, y soignent plus d’un million d’enfants.

Selon le conférencier, les Nations-Unies ont répertorié, au Burkina Faso, 752 000 personnes dont 510 000 enfants et 232 000 femmes enceintes ou allaitantes ayant besoin d’un appui nutritionnel cette année dont 152 000 enfants souffrent de malnutrition aigüe sévère. Malgré ce taux à la baisse, la malnutrition reste un enjeu majeur de la santé publique. Il a affirmé que l’état actuel de ce phénomène dans les pays sahélien demeure toujours préoccupant, mais s’est fortement amélioré ces 5 dernières années. 

Il a, à cet effet, précisé que la conférence fait donc suite à une demande de l’ISSH sur cette problématique qui est quelque chose d’endémique dans la région. « J’ai donc choisi de prendre une étude qui démontrait les comparaisons entre les stratégies habituellement utilisé dans la lutte contre la malnutrition et au final démontrer que des solutions sont possibles » a-t-il ajouté. Pour lui, les solutions qui fonctions le plus sont celles qui apportent des compliments nutritionnels dans les familles et qui apporte aussi un complément financier. « Habituellement ce qui est utilisé par les ensembles des acteurs gouvernementaux, les agents onusiens et les ONG sont essentiellement de l’apport financier sous forme de coupon parce qu’il trouve que il y a des problèmes de sécurité dans la zone sahélienne, mais malheureusement ce n’est pas la stratégie qui fonctionne le mieux » a-t-il déploré.

Marina Bayala

Infowakat.net

 

 

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