La Coalition de lutte contre la vie chère (CCVC) a déploré, ce 03 septembre 2020, une gestion chaotique des mesures sociales prises par le gouvernement pour atténuer les effets pervers dû à la maladie du coronavirus. Cette gestion se caractérise par la hausse des prix des produits de grande consommation. Laquelle hausse, selon eux, devient un « acquis » contre le consommateur. Elle dénonce la démission du pouvoir et alliés à la baisse du pouvoir d’achat des populations et la flambée des prix de grande consommation.
La Coalition de lutte contre la vie chère met en exergue les difficultés auxquelles fait face la population dans ce contexte de la COVID-19.
Parmi ces difficultés, on a entre autre la flambée des prix des produits de grande consommation, les attaques des groupes terroristes contre les populations et les dégâts causés par les inondations en cette saison hivernale.
« La flambée des prix des produits de grande consommation, en cette période de la pandémie de la COVID-19, a conduit à la baisse drastique du pouvoir d’achat des populations », indique le coordonnateur de la CCVC de Bogodogo, Frédéric Mandi.
Pour la Coalition, les prix pratiqués sur les produits de grande consommation connaissent rarement une baisse. Ces augmentations deviennent donc un « acquis » contre le consommateur.
La CCVC affirme que les mesures sociales ont connu une mise en œuvre approximative et partisane dans les marchés et yaars. « Nombreux sont ces petits commerçants plongés dans la dégradation de leur activité »,souligne Frédéric Mandi.
La CCVC exige la prise de mesures idoines contre la détérioration continue des conditions de vie de la population. La coordination invite les populations à s’organiser dans les différentes coordinations afin de trouver des solutions contre la dégradation des conditions de vie.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net