Le comité national de coordination du plan d’actions national de lutte contre les pires formes de travail des enfants au Burkina Faso, a tenu sa première session ordinaire de l’année, ce mardi 1er mars 2016, à Ouagadougou. Cette session ordinaire permettra l’adoption du rapport 2014 de mise en œuvre du Plan d’action national de lutte contre les pires formes de travail des enfants (PAN/PFTE).
Le travail des enfants, par ses différentes conséquences, prive les enfants d’une éducation et d’une formation susceptibles de leur garantir un avenir radieux. C’est en vue de pallier ce fléau qu’a été adopté le Plan d’action national de lutte contre les pires formes de travail des enfants (PAN/PFTE) en février 2012.
Ainsi, son comité national de coordination, en vue d’être plus efficace dans ses actions, s’est réuni en ordinaire afin d’examiner et d’adopter le rapport 2014 de mise en œuvre du plan.
Selon le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Clément P. Sawadogo : « ce rapport synthèse permettra de donner une visibilité, tant au niveau national qu’à celui international, aux efforts que le comité de coordination a déployés en 2014 en matière de protection des enfants contre les pires formes de travail ».
Et comme activités menées au cours de l’année 2014, le ministre a cité l’organisation de 1493 activités de sensibilisation, le retrait de 1631 enfants de pires formes de travail, la prise en charge soit scolaire, soit en apprentissage d’un métier de 1420 enfants retirés, l’octroi de 9544 kits scolaires et 2815 bourses scolaires au profit des enfants vulnérables, la mise en place de 329 cantines scolaires, et l’allocation de crédits d’un montant de plus de 7 milliards de FCFA aux ménages vulnérables pour le financement d’activités génératrices de revenus.
Suite à cela, la directrice générale de la protection sociale, Stella Somé a ajouté que malgré les énormes actions exécutées sur le terrain, le phénomène demeure. « La situation n’est pas reluisante, mais nous continuerons de mener des activités avec l’aide des partenaires afin de réduire le fléau », a-t-elle conclut.
Nadège COMPAORE
Infofaso.net
