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Lutte contre les MGF : L’Association SOS/JD souhaite la mobilisation de tous les acteurs pour éradiquer la pratique

Le CNLP, en partenariat avec SOS/JD, a animé ce matin à Ouagadougou, un atelier sur le projet de la promotion de l’abandon des MGF. Ledit projet, porté par SOS/Jeunesse et Défis, concerne 20 villages de la région du Centre.

Malgré les différentes luttes menées contre les mutilations génitales féminines, le constat est que la pratique continue d’exister sous nos cieux. C’est ce qui explique la tenue du présent atelier. C’est un cadre d’échanges sur le projet de promotion de l’abandon des MGF, explique Moussa Souaré, PCA de SOS Jeunesse et Défis. Pour une plus grande implication, poursuit-il, le projet collabore avec les parties prenantes. Il s’est agi plus précisément à cet atelier, ‹‹de réfléchir sur la stratégie et les actions proches et innovantes en matière de promotion de l’abandon des MGF››, selon le PCA de SOS/JD. S’il estime que ‹‹d’énormes efforts sont déjà consentis dans ce sens par l’Etat et des ONG et Associations››, il pense que ces efforts méritent d’être renforcés. Il a surtout souhaité que l’abandon des MGF soit effectif, ‹‹pour le bien-être›› des filles et partant, des communautés.

Viviane Sanon, représentant la secrétaire permanente du Centre national de lutte contre la pratique de l’excision, abonde dans le même sens. Pour elle, les efforts conjugués ont baissé le taux de prévalence de l’excision de 76% en 2010 à 67,7% en 2015 chez les filles de 15 à 49 ans. Mais elle souligne que ces efforts se heurtent à des  résistances manifestées par la clandestinité, le rabattement de l’âge à l’excision et la pratique transfrontalière dans toutes les régions.Ainsi pense-t-elle que ce projet vient à point nommé.

Pauline Kouama/Bonkoungou qui dirige le projet elle, déplore que les populations soient ignorantes des motifs de la nécessité de l’abandon des MGF. En effet, confie-t-elle, ses échanges sur le terrain lui ont permis de comprendre que certains abandonnent l’excision non pas parce que conscients des dangers mais plutôt parce qu’ils risquent l’emprisonnement. D’où la nécessité de travailler par le projet à mieux sensibiliser les populations. Cependant, elle explique le choix de la région du Centre par le budget limité. Car, le partenaire financier The girl generation (TGG), de par sa récente présence au Burkina, limite  son financement, en conformité avec son mode de fonctionnement. Mais, se réjouit Mme Kouama, ils ont fait exception en allant jusqu’à près de 10 millions, une première selon elle.

SOS/JD est une association qui se bat pour le bien-être des populations. Ses domaines d’intervention sont entre autres la tuberculose, le VIH, la malnutrition, les MGF.

SOS/JD est reconnu sur le plan national, voire international. Elle a à son actif deux distinctions comme meilleure association  burkinabè dans la prise en charge des tuberculeux.

Arthur Zongo
Infowakat.net

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