La 1ère dame du Burkina Faso, Sika Kaboré a animé une conférence de presse, ce samedi 13 août 2016, à Ouagadougou. Lors de cette rencontre avec les hommes de médias, la 1ère dame a réaffirmé son engagement à œuvrer de concert avec les partenaires, pour qu’ensemble, le Burkina enregistre zéro cas d’excision.
Suite à la découverte la semaine dernière d’un cas d’excision au secteur 21 de Ouagadougou et d’un cas déjoué où 7
filles ont été sauvés in extremis des lames et des couteaux mutilateurs, la 1ère dame du Burkina Faso, a voulu tiré la sonnette d’alarme suite à ces cas, qui ont remis au-devant de la scène cette question. C’est ainsi qu’elle a animé une conférence de presse, ce samedi 13 août 2016, à Ouagadougou, afin d’interpeller tous les acteurs de la lutte, sur la persistance de cette pratique dont les conséquences sont aussi désastreuses les unes que les autres à court, moyen et long terme sur la santé et le bien-être de la fille, de la jeune fille et de la femme.
A en croire Sika Kaboré, en 2015, sur 159 filles et femmes mutilés, 5 sont décédés. De ce fait, en tant que présidente d’honneur du Conseil national de lutte contre l’excision (CNLPE), elle a réaffirmé son soutien total aux actions de promotion de l’élimination définitive de l’excision au Burkina Faso. Pour ce faire, Sika Kaboré a assuré son engagement constant et son entière disponibilité à accompagner le Comité dans sa lourde tâche. « Je ne ménagerais aucun effort pour faire de l’élimination de la pratique de l’excision une réalité », a-t-elle soutenu.
Cependant, la 1ère dame burkinabè a rappelé que le Burkina Faso jouit d’une bonne image et d’un leadership en matière de protection des femmes et des filles contre l’excision et en cela, elle a exhorté tous les acteurs à : « continuer la lutte ». Pour renforcer la lutte, Sika Kaboré a expliqué qu’un plan stratégique de lutte a été préparé pour 2016, et s’étendra en jusqu’en 2020. « Tant qu’il y’aura un seul cas d’excision de femme ou de fille, je continuerai la lutte », a déclaré la 1ère dame, avant de clore son mot.
Nadège Compaoré
Infowakat.net