Dans le cadre de la mise en œuvre de l’approche « genre et VIH », le Secrétariat Permanent du Conseil National de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) organise une session de formation de (160) professionnels des mass médias et de (160) communicateur traditionnels, du 27 au 30 novembre 2017 dans la Cité du Cavalier Rouge . Ces sessions de formation, à en croire le chef d’Antenne régionale du Centre, Issa N. Rompba, ces sessions de formation permettront aux bénéficiaires d’acquérir plus de compétences et de connaissances pour diffuser des messages ciblés sur le VIH/Sida et les IST au profit de la population des 45 provinces de notre pays.
L’objectif de cette formation est de donner des rudiments aux acteurs quant aux déterminants et les dynamiques de l’épidémie, les questions de violences basées sur le genre ainsi que les besoins spécifiques des Personnes vivant avec le VIH et des OEV.
Ces compétences permettront aux acteurs formés d’avoir d’éléments nécessaires et de partager ces éléments afin d’amener toutes les populations à adopter un « changement comportemental et social ».
Le taux de prévalence du VIH/Sida est plus élevé en milieu scolaire. « En 2016, plus de 300 élèves sont tombées enceinte des élèves eux-mêmes », a révélé le communicateur Théophile Moné, qui a indiqué que, si grosses il y a eu, il va sans dire qu’il n’y a pas eu de protection avant les rapports sexuels. Et ces comportements sont une porte favorable à la contraction de la maladie.
Pour éviter ces cas de contamination, le communicateur a invité les parents à s’impliquer dans l’éducation sexuelle des enfants. Aussi, pense-t-il que, les conseillers doivent prendre au sérieux le conseil de dépistage volontaire. La confidentialité est obligatoire et essentiel pour, dit-il, « sauvegarder la dignité de celui qui a fait son test de dépistage ».
Les avantages du dépistage, de l’abstinence avant le mariage, de la protection pendant chaque rapport sexuel et de la fidélité sont entre autres les différentes méthodes qui doivent être enseignées aux populations dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida. Selon les formateurs, il sied de rappeler que l’ « infection au VIH peut être prévenue et la maladie liée au VIH peut être traitée ».
Précautions à prendre par les femmes séropositives enceintes
Les femmes séropositives qui sont enceintes sont appelées à prendre les dispositions nécessaires, en suivant correctement la prise d’antirétroviral (ARV) afin d’exempter leurs futurs enfants de la maladie. Dès la naissance de l’enfant, un test de dépistage lui est fait et s’il s’avère qu’il est positif, il est recommandé à la maman de ne faire que l’allaitement maternel exclusif pendant six mois. Après cette période, un test de dépistage est encore fait à l’enfant pour connaitre sa sérologie. La femme est appelée à continuer l’allaitement maternel exclusif pendant 12 mois et un test est encore fait pour confirmer ou infirmer la sérologie d’origine de l’enfant. S’il s’avère qu’il est toujours malade, il est placé comme sa maman, sous ARV. Mais s’il n’est pas malade, la maman peut le « sevrer » après les 12 mois d’allaitement et lui donner d’autres aliments.
Armand Kinda
Infowakat.net
