Douze jihadistes ont été tués lors d’une opération militaire française de Barkhane dans la nuit du 30 au 31 janvier. L’opération s’est déroulée dans la zone est de l’Adrar des Ifoghas, a annoncé lundi le ministère de la Défense. Au cours de cet accrochage, « une douzaine de terroristes ont été mis hors de combat » et « les forces françaises n’ont subi aucune perte », précise-t-il.
L’opération n’était pas planifiée plusieurs jours avant. C’est plutôt grâce à un renseignement d’opportunité que les forces spéciales françaises de l’opération Barkhane sont intervenues dans l’Adrar des Ifoghas, non loin de la localité d’Abeïbara.
La cible : un convoi de véhicules transportant probablement des proches d’un chef jihadiste malien. Quasiment tout le groupe a été neutralisé, c’est-à-dire tué dans le jargon de l’armée française. Au total, l’opération a fait douze morts, quelques blessés et selon les informations de RFI, deux à trois prisonniers qui pourraient donner de précieuses informations. De l’armement a été également saisi alors que des pick-up ont été détruits.
De lourdes pertes donc pour les jihadistes que le communiqué officiel qualifie de « terroristes ». Depuis plusieurs mois, ils sont clairement de retour dans le nord du Mali avec semble-t-il, la ferme volonté de s’installer à nouveau. Les casques bleus de l’ONU dans le Nord ont du mal à les contenir. Leur adversaire de taille reste ici l’armée française.