Le président malien Ibrahim Boubacar Keita (IBK) annonçait le 10 février dernier sur France24 et rfi l’existence d’un dialogue avec les chefs terroristes en la personne de Amadou Koufa le chef de la katiba Macina, et Iyad Ag Ghali. La France prend acte de cette annonce.
Selon rfi, Paris ne s’offusque pas de voir Bamako engager un dialogue avec ces deux chefs terroristes mais souligne dans un communiqué que la France combat « les groupes armés terroristes au Sahel à la demande des États de la région et notamment du Mali ». Comme pour dire que si le Mali veut négocier qu’il négocie mais la France ne négociera pas avec ces derniers.
Et le ministère français des Affaires étrangères de juger que « l’action collective au Sahel est multidimensionnelle » et qu’ « au-delà de l’aspect sécuritaire, l’accent doit être mis sur les questions de stabilisation, de développement et de réconciliation ».
Soupçonné d’avoir assassiné plusieurs ressortissants français, Iyad Ag Ghali est depuis plusieurs années l’ennemi public n°1 de la France dans la région. Hors de question donc de négocier avec lui.
Fariska Barsan
Infowakat.net