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Mali : Roch Kaboré regrette une contrepartie « chère payée » pour la libération des quatre otages.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a accordé un entretien à France 24 et RFI publié le jeudi 14 octobre 2020. Il a évoqué la libération de Soumaïla Cissé, Sophie Pétronin et de deux otages italiens par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda au Maghreb islamique, en échange des terroristes. Sans doute, beaucoup de questions entourent toujours cet échange.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a accordé un entretien à France 24 et RFI publié le jeudi 14 octobre 2020. Il a évoqué la libération de Soumaïla Cissé, Sophie Pétronin et de deux otages italiens par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda au Maghreb islamique, en échange des terroristes. Sans doute, beaucoup de questions entourent toujours cet échange.

Dans son entretien avec les journalistes de ces deux organes, le Président du Faso a salué la libération de quatre otages au Mali et a regretté tout de même une contrepartie « chère payée ». La question que tous les observateurs se posent aujourd’hui est que veut dire le président du Faso ? Car après avoir longtemps prudemment affirmé que les terroristes libérés étaient plusieurs dizaines, on sait aujourd’hui de manière certaine qu’ils étaient environ 200. Donc, est-ce le nombre de terroristes potentiellement libérés en échange des quatre otages et qui pourraient représenter une nouvelle menace ou la qualité des terroristes libérés qui pourraient constituer la menace ?

Surtout que Roch Marc Christian Kaboré a aussi confié n’avoir « pas du tout » été au courant des tractations, notamment de la libération du cerveau présumé de l’attaque djihadiste de 2016 à Ouagadougou. « On a suivi les événements comme tout le monde […] c’est le Mali qui a décidé de pouvoir gérer cette situation », explique-t-il, « c’est une négociation entre l’Etat malien et le camp des preneurs d’otage ».

A la veille des élections présidentielles et législatives au Burkina, l’occasion est d’interpeler les candidats à éviter les zones dangereuses définies comme telles par les Forces de défenses et de sécurité pour être épargné de tels accords. Etant donné que c’est lors de la campagne législative que les terroristes ont kidnappé Soumaïla Cissé.

Ibrahima TRAORE
Infowakat.net

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