Après l’annonce du décès de l’agresseur du président de la transition Assimi Goita, qui a succombé à sa maladie selon le gouvernement le 25 juillet 2021, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) demande des enquêtes pour déterminer les causes réelles de la mort de cet homme, rapporte RFI.
Selon le gouvernement, c’est au cours des investigations, l’état de santé du prévenu s’est dégradé. Mais la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) reste dubitatif sur ces déclarations. Elle estime qu’en cas de mort en détention, des enquêtes doivent intervenir pour situer les faits.
« C’est toujours inquiétant une mort en détention. Cela corrobore vraiment nos préoccupations depuis un certain moment. Dans nos différents rapports, nous évoquons les cas de violation des droits des détenus : en plus de la surpopulation carcérale, il y a des traitements inhumains et dégradants pour ne pas parler des tortures au niveau de certains centres de détention », affirme le président de la CNDH, Aguibou Bouaré.
Le gouvernement, de sa part, a annoncé qu’une autopsie avait été ordonnée pour déterminer les causes du décès. Aux dernières nouvelles, l’identité de l’agresseur ni son lieu de détention ne sont toujours pas connus.
Ketsia WANE
Infowakat.net