Le volet Union européenne du projet Fasomédias fait l’état des lieux de dix-huit mois d’activités. La cérémonie d’ouverture de l’atelier bilan est intervenue ce mardi 20 septembre 2016, à Ouagadougou. Organisé par l’Union national de l’audiovisuel libre du Burkina (UNALFA) des et Canal France international (CFI), elle a enregistré la participation des responsables d’organes de presse, des journalistes, d’autorités administratives et des partenaires techniques et financiers.
C’est l’heure du bilan pour le volet Union européenne du projet Fasomédias. Ce mardi 20 septembre 2016, les acteurs se sont retrouvés à Ouagadougou pour apprécier les actions entreprises. En dix-huit mois, c’est plus de 200 journalistes qui ont été formés, des coachings in situe en management éditorial réalisés au profit de 8 radios, des centaines de milliers d’acteurs touchés et des collaborations noués avec plusieurs ONG et OSC.
Le président de l’UNALFA s’est réjoui des résultats atteint. Selon Charlemagne Abissi, les formations ont permis de faire bouger la presse dans le sens du traitement citoyen de l’information. C’est aussi le sentiment de Remis Fulgance Dandjinou. Pour le ministre en charge de la communication l’initiative de Fasomédias a permis à la presse burkinabè d’être à la hauteur des enjeux que le Burkina aspire à conduire.
Au sortir de travaux, les sentiments, les bilans et les attentes des participants seront recueilli pour la suite.
Des chantiers en attente
Au-delà du séminaire, l’atelier bilan va aussi offrir un cadre de rencontre technique entre les partenaires de CFI et l’UNALFA, en vue d’orienter la suite du projet car les attentes sont encore nombreuses. Aussi, Remis Fulgance Dandjinou a-t-il invité les acteurs à entreprendre un travail de fond sur le chantier de la recevabilité et de la sensibilisation. <<La presse est attendue à ce tournant décisif des changements de mentalité pour un ancrage démocratique solide dans notre pays qui est passé aux travers d’évènements qui devraient en favoriser la mise en œuvre et l’assise>>, a-t-il rappelé. Pour le ministre de la communication, ce qui s’est passé au Burkina en 2014, a cimenté un besoin des populations à plus de transparence et a libérer totalement les expressions, qu’elles soient plurielles ou contradictoires.
Le directeur Afrique de CFI a indiqué que le projet a mis en lumière la force et le rôle de la presse burkinabè pendant les récents évènements socio-politiques que le Burkina a connu. Cependant, il indique que les efforts doivent se poursuivre. C’est le début d’un processus qui voit les citoyens mobilisés pour exercer leur droits et devoirs de contrôle des institutions et de l’action public>>, a soutenu Bernard Chenaud.
Nouroudine Lenoble Lougué
infowakat.net