L’Alliance des Partis de la Majorité présidentielle (APMP) a organisée une conférence de presse ce matin 11 Avril au siège du MPP. Les échanges ont portés sur la situation nationale du pays.
Selon le MPP, l’Etat est intervenu dans la protestation de la coalition des chauffeurs routiers afin que « l’activité économique du pays ne soit pas bloquée et que tout le monde n’en pâtisse».
En ce qui concerne les agents du Ministère de l’économie, des finances, et du développement (MINEFID) sur la question du fond commun, la position du MPP est claire. « C’est du sabotage et une tentative d’asphyxie de l’économie nationale par un groupe de travailleurs plus portés sur leur intérêts personnels que sur le sort des burkinabé ». Simon COMPAORE évoque ainsi « le manque de réseau ou de personnel quant au paiement des impôts». Pour lui, C’est une façon de « refuser de faire ce pour quoi vous êtes payés alors que à la fin du mois vous encaissez ».
« Au regard des difficultés et des besoins d’argent auxquels nous faisons face pour répondre présent dans tous les secteurs, nous devons faire une juste répartition des fruits de notre travail car beaucoup d’argent partent entre les mains d’une catégorie extrêmement minoritaire » explique-t-il Simon COMPAORE. Pour le MPP, « si ces agents ont des problèmes, qu’ils acceptent d’ouvrir le débat avec l’Etat, mais ils ne peuvent pas prendre tout le peuple en otage ».
A propos du « retour des exilés politiques » au Burkina Faso pour la réconciliation nationale, le MPP se dit « favorable », mais « sur une réconciliation qui ne sacrifie pas la vérité et la justice sur les actes graves ». Toujours selon Simon COMPAORE, « ceux qui ont fui, c’est leur choix et on ne les a pas empêché de rester au Burkina. Ils peuvent revenir s’ils le veulent» pour preuve, « il y’en a qui ont commis des gaffes, qui n’ont pas fui et sont en train d’être jugés » a-t-il poursuivi.
Djamila KAMBOU
Infowakat.net