Le ministère de la femme de la solidarité nationale et de la famille en collaboration avec l’association Agora a organisé ce dimanche 14 Avril une séance de visite médicale spécialisée au profit des enfants retirés de la rue. Les consultations ont eu lieu au centre de l’action éducative en milieu ouvert de Somgande.
L’objectif de cette visite médicale est de « prendre en charge de façon holistique les enfants que nous avons pu stabiliser au niveau du centre. Ils ont besoins d’une prise en charge particulièrement sanitaire qui est un élément important en plus de celle psycho sociale. Nous continuons l’opération tous les jours pour pouvoir déceler ce qu’ils ont contracté comme maladie durant leur passage dans la rue, et de les accompagner aussi vers un plan de vie meilleure que eux mêmes vont dessiner avec le temps » a déclaré Fati OUEDRAOGO, secrétaire générale au niveau du ministère de la femme.
Différents spécialistes dans les domaines tels que la chirurgie bucco-dentaire, la dermatologie et l’ophtalmologie se sont réunis à l’occasion pour s’occuper de la santé de ces enfants. Pour Moumouni NIAONE, spécialiste en santé communautaire « ces enfants qui ont vécu pendant un certain temps dans la rue ont un accès limité à l’hygiène et développent beaucoup de problèmes de peau. Les spécialistes sont donc la pour leur prise en charge ».
Au nombre de 114, SANDWIDI Romuald, directeur du centre professionnel de Ouagadougou assure que c’est un nombre « évolutif car l’opération se poursuit toujours ». Ces enfants bénéficient de plusieurs activités sportives, des projets éducatifs et la formation professionnelle dont la soudure, la mécanique et la menuiserie. « On essaie au maximum de les amener à s’intégrer, à s’épanouir et à se construire de manière à pouvoir retourner dans leur famille et dans leur communauté » ajouta la secrétaire générale.
Ousmane YAMEOGO, bénéficiaire de la visite médicale se dit content d’être au centre. « Cela nous aide beaucoup et la vie du centre est meilleure. Si on tombe malade y a quelqu’un pour nous soigner ».
Djamila KAMBOU
Infowakat.net