Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, a organisé une conférence de presse ce mercredi 4 janvier 2017 à Ouagadougou, au cours de laquelle il a répondu à plusieurs questions d’actualité. De la question de la sécurité en passant par celle des communes qui n’ont toujours pas installé leurs conseillers municipaux, le Ministre Simon Compaoré a répondu aux différentes préoccupations des journalistes sans langue de bois.
La question des communes qui n’ont toujours pas pu installer leurs conseillers municipaux
Il faut noter que sur les 302 communes rurales que compte le Burkina Faso, juste une vingtaine de communes qui n’ont pas pu installer leurs conseils municipaux. A cela, le Ministre Simon Compaoré estime qu’il a été fait des efforts. Mais, il révèle aussi qu’à cet effet, le code électoral sera relu et que le mode de l’élection du maire sera revu. C’est dire que des actions seront menées pour permettre aux électeurs de connaitre d’avance le maire prélu avant d’aller aux urnes afin d’éviter des rejets du maire après les élections.
Quand le président du Faso décide de créer un ministère de la sécurité à part entière !
La réaction du ministre en charge de la sécurité reste la même. « C’est le Président Roch Marc C. Kaboré qui m’avais taillé la robe. (…) Il m’a taillé un pantalon et m’a donné de le porter. Et s’il trouve que ce pantalon est plus grand que moi, il a le devoir de le tailler à sa guise.(…) Moi je ne veux jamais qu’on m’aime. Je veux seulement qu’on apprécie ce que je fais. (…) Simon souhaite que ce que le président a dit se passe (…) », et même si on décide de tailler ma robe aujourd’hui, je peux vous rassurer que je vais remplir ma mission avant de partir ».
La question des Koglweogo et certains propos de Boukari Kaboré dit le Lion
Le ministre estime que tout le monde doit respecter la loi quel que soit son statut. Pour le Ministre Simon Compaoré, si un homme se dit fort, il rencontrera quelqu’un plus fort que lui. Dans ce sens, le ministre en charge de la sécurité a estimé que le statut militaire de « Le Lion » devrait lui permettre de mieux cerner certaines choses et de mieux contrôler son langage en matière des questions sécuritaires. Pour ce qui était de l’action de Boukari dit « le Lion » à vouloir installer les Koglweogo dans certaines localités sans le consentement des populations de ces localités, « On ne doit pas forcer des gens pour implanter les Koglweogo », a renchéri le ministre avant de poursuivre en faisant savoir que « cette année, l’Etat va jouer son rôle ».
Armand Kinda
Infowakat.net
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ok merci