La technique est controversée. Le premier bébé conçu grâce à une technique consistant à utiliser l’ADN de trois personnes dans l’embryon est né en avril dernier, a affirmé l’American Society for Reproductive Medicine (ASRM)(en anglais), mardi 27 septembre.
Selon LEMONDE.FR cette première mondiale avait été initialement dévoilée par le magazine scientifique britannique New Scientist(en anglais) dans sa dernière édition. Les médecins ont transféré les matériaux génétiques contenant les chromosomes de la mère dans un ovule d’une donneuse dont les matériaux génétiques avaient été enlevés. Selon le New Scientist, le petit garçon se prénomme Abrahim et ses parents sont Jordaniens mais ni le magazine ni l’ASRM n’ont révélé leur identité.
Dans le cas présent, cette technique permet d’éviter que la mère ne transmette à son enfant des gènes défectueux responsables du syndrome de Leigh. Ce syndrome est un trouble métabolique héréditaire rare qui se caractérise par la dégénérescence du système nerveux central. Ce syndrome peut être fatal chez les enfants puisqu’il provoque notamment des troubles respiratoires. La femme qui a bénéficié de cette technique de procréation avait déjà transmis ses gènes du syndrome de Leigh à ses deux précédents enfants, tous deux morts de cette pathologie. Elle avait aussi fait deux fausses couches.
Fariska Barsan
infowakat.net