Dans le cadre de son programme de consolidation de la paix et prévention des conflits en Afrique de l’Ouest, Gorée Institute, a initié une formation sous régionale qui s’est tenue du 20 et 22 juillet 2016 à Abidjan en Côte d’Ivoire, sous le thème: «Leadership Jeune et prévention des conflits en Afrique de l’ouest».
Cet atelier a été initié a l’intention de quarante jeunes acteurs de la société civile venus des pays suivants: Le Bénin, le Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et le Togo. Au cours de cette formation nous avons rencontré une jeune dynamique que nous avons décidé de vous faire le portrait. Du nom de Nikolina Monteiro Manuel Carlos, participante venue de la Guinée Bissau, elle est membre du REMPSECAO – Rede Paz e Segurança das Mulheres no Espaço CEDEAO.
Son organisation travaille dans le domaine de la sécurité, de la paix, ainsi que sur les droits de l’homme, la bonne gouvernance et du développement durable. En tant que membre de la société civile guinéenne, elle participe aux réunions et événements avec les parties prenantes pour trouver des solutions viables pour la stabilité de son pays.
En tant que organisation de femmes, REMPSECAO encourage la participation des femmes et jeunes filles dans les forums de discussion et soutient leur autonomisation. Elle est volontaire dans son organisation et elle fait un peu de tout. Mais son domaine professionnel c’est l’administratif.
Selon elle, au cours cet important atelier : « J’ai beaucoup appris mais je veux retenir quelques points que je pense être essentiel pour moi : un des meilleurs moyens d’éviter les conflits est d’être en harmonie avec soi-même, d’aider à construire un bon environnement social et/ou de travail ; Pour résoudre un conflit il faut être conscient de la cause du conflit ; Il faut respecter les différences d’opinions et de tirer ce qui peut l’être ».
En tant que jeune, elle propose comme recommandation à ses pairs, de ne pas céder aux pressions politiques, et avoir toujours la capacité d’innover la façon de penser et d’agir de sa société. Selon elle, cela pourrait imposer des changements dans la façon dont les autres générations, plus âgées et plus jeunes, pensent et se portent.
Par Antoinette POUYA/SAVADOGO
BURKINA FASO