Les locaux de l’agence national de la promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) ont abrité ce vendredi 29 juillet 2016 un atelier national de validation du bilan de la mise en œuvre du Burkina Open Data Initiative (BODI). Ainsi au cours cet atelier une vingtaine de personnes vont passer en revue les deux premières années d’activité de l’initiative.
« L’initiative open data vise à encourager les services publics, du secteur privé et de la société civile, à mettre à disposition de façon libre, des données électroniques, » cela d’une part, en vue de permettre la réutilisation de ces données pour « créer des services à valeurs ajoutée ». D’autre part, la publication des données permet de renforcer la bonne gouvernance. Lancé en 2014, le projet bénéficie depuis janvier 2015, d’un accompagnement financier de la Banque Mondiale via un Grant d’environ 150 millions de francs. Après 18 mois d’exécution, la mise en œuvre du Grant de la banque mondiale s’achève en ce mois de juillet 2016 d’où la tenue de cet atelier bilan.
L’objectif de l’atelier est « de faire un diagnostic sans complaisance, et voir quelles ont été les forces et les faiblesses du projet » selon Alfred Sawadogo directeur général de l’ANPTIC.
Pour ce faire, le résultat des deux années de la mise en œuvre du BODI a été présenté aux participants. Cette présentation fait ressortir qu’en deux années d’activité le BODI a pu créer des conditions d’émergence d’un écosystème favorable à
l’open data. De façon plus concrète a conçu le site www.opendata.gov.bf, une plateforme de publications des données sur plusieurs domaines d’activités. A ce jour 217 jeux de données y ont téléchargeables. Ces données concernent entre autres les domaines l’agriculture, de la santé et de l’éducation. De toutes les réalisations, l’open élection a été le plus significatif. Il s’agit d’une plate-forme en ligne qui a permis aux populations de suivre quasi instantanément les résultats des élections présidentielles, législatives, et Municipales.
Dans l’ensemble le taux d’exécution physique du projet BODI est estimé à 67% contre un taux d’exécution financière estimé 52% des prévisions. Au regard de ces chiffres, les participants ont jugé le bilan plutôt satisfaisant. Cependant, ils ont relevé quelques avatars qui ont impacté négativement le résultat de cette première phase d’exécution du projet BODI. Aussi, ont-ils fait des recommandations pour mieux réussir les prochaines phases de l’initiative. Pour la suite les promoteurs espèrent, surtout l’accroissement de la réutilisation des données disponibilités.
I.Y
infowakat.net