Ce 16 avril 2019, l’opposition politique a organisée une conférence de presse au siège du CFOP. Animé par Alphonse Marie OUEDRAOGO de l’Union pour la Renaissance Démocratique/ Mouvement Sankariste (URD/MS) et Yumanli LOMPO du Parti National des Démocrates Sociaux (PNDS), ce point de presse a porté sur : l’opération d’authentification des diplômes dans la fonction publique et la lettre de l’ex président COMPAORE au président KABORE.
L’opération de contrôle d’authenticité des fonctionnaires pour mai 2019 est pour l’opposition une bonne initiative mais « pourvu qu’elle ne soit pas un instrument de répression de certains groupes de fonctionnaires». Cependant, elle pense que l’exemple doit venir d’en haut. « Des membres du gouvernement et des présidents d’institutions doivent être les premiers à déclarer au peuple les types de diplômes obtenus avec précision des écoles ou universités qui les ont délivrés, ainsi que les dates, les numéros de références et les mentions ».
Pour Alphonse OUEDRAOGO, « c’est une question d’exemplarité. Même si vous êtes nommés et que vous n’avez pas à faire valoir vos diplômes dans le cadre de cette nomination, comme il est demandé à une certaine catégorie d’autorité de déclarer leur bien au moment de leur prise de fonction, nous estimons qu’il est totalement possible qu’en même temps que vous puissiez donner même si c’est un simple résumé de votre CV. Cela devrait se faire sans polémique et si l’on demande les diplômes à un moindre niveau, que cela ne soit pas pour créer deux situations différentes »
Selon le magazine Jeune Afrique, l’ex président Blaise COMPAORE a écrit à Roch Marc KABORE pour lui affirmer sa « disponibilité et son soutien face à la situation sécuritaire dégradante dans le pays». Pour l’opposition, c’est la preuve que « Blaise et Roch continuent de communiquer » Elle invite donc les « deux parties à rendre publique l’intégralité de la correspondance car « ca concerne la situation sécuritaire du pays qui est devenue un débat public de premier ordre. S’ils arrivent à communiquer, le peuple voudrait savoir la teneur de la conversation ».
Djamila KAMBOU
Infowakat.net