« Le régime actuel a été incapable de trouver des réponses pour mettre notre pays à l’abri des attaques terroristes». C’est ce qu’a déclaré Me Farama, l’avocat des victimes de Yirgou, lors de la marche de protestation contre l’impunité le 12 janvier 2019. Cette marche a été organisée par le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés.
Objectifs de la marche :
- dénoncer les actes terroristes macabres,
- dire non à la stigmatisation des communautés
- exiger la dissolution des groupes auto défenses
- demander justice au non des victimes
Me FARAMA regrette surtout le fait que « le gouvernement nous a promis de terroriser les terroristes » mais qu’on n’ait vu « aucun résultat satisfaisant ».
Daouda DIALLO, porte-parole du collectif, quand à lui appelle à « contribution les autorités administratives et coutumières dans la promotion de mécanisme traditionnel de règlement et de gestion des conflits ».
Djamila Kambou
Infowakat.net
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C’est bien que cette marche ait été organisée pour dénoncer les massacres de Yirgou dont il est sûr que mêmes les acteurs qui les ont commises ne sont pas fiers après coup car le Burkina n’a jamais connu pareille tragédie.
Cependant, en demandant la dissolution des groupes d’auto-défenses Koglweogo, il Il y’a comme un raccourci que les organisateurs de cette marche ont vite fait de prendre.
Des membres Koglweogos ont certes été associés à cette cette barbarie-et pour cause, ils ont été les premières victimes dans cette affaire- mais l’ont-ils été parce qu’ils ont tout simplement cette qualité? Assurément non!
Aussi, il faut éviter de faire des amalgames et laisser la justice faire la lumière sur ce qu’il s’est réellement passé et châtier les coupables qu’ils soient koglweogos ou non.
La question koglweogos doit être traitée à part avec toute la lucidité requise.